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8 mars 2024, du CIAD : Formations et sensibilisation au menu  

A l’occasion de la 167ième journée internationale de la femme, dont le thème national est « promotion de l’entrepreneuriat communautaire : quelle contribution de la femme ? », l’esprit de la réflexion, le besoin de renforcement de capacité ont été des activités qui ont le plus marquées cette commémoration. A cet effet, le Centre d’Initiatives et d’Appui au Développement (CIAD) a organisé à l’endroit de ses membres une série d’activités sur 72 heures dont les grands points sont, une conférence sur le leadership et l’entreprenariat des femmes, une formation sur des techniques agricoles.  « La pauvreté a un visage féminin », a confié d’emblée la Présidente du CIAD, madame Raïnatou Ouedraogo. D’après elle, les conditions qui œuvrent àl’épanouissement de la femme sont à l’honneur et le choix de ce thème est interpellateur. Aussi le programme d’activité a débuté avec une conférence portant sur l’histoire du 8 mars, le leadership et l’entreprenariat de la femme. Animés par deux conférenciers, madame Ouandaogo Aminata Bénédicte et monsieur Sawadogo Nabonswendé François. Ce dernier a communiqué sur le statut de la femme, son rôle familial et sa part contributive dans la société. Pendant que, madame Ouandaogo a livré sa communication autour du thème dans un premier temps avant d’évoquer le développement personnel. Toute chose qui est de l’avis de la marraine, madameSawadogo Mariam. « La mise en berne des manifestations festives à l’occasion de cette journée qui nous ait dédiée afin d’échanger sur le leadership, et l’entreprenariat des femmes pour une famille épanouie et une nation saine est à louer », s’est-elle réjouie.

Dans la réalisation de ses activités à l’occasion de la 167ième journée internationale de la femme, et à l’issu des séances d’assainissement, les membres du CIAD se sont déplacés le 11 mars à Poédogo, dans la commune de Dapelgo. Là, en plein champ, elles ont suivi un stage pratique en récupération et en gestion des eaux de ruissellement, particulièrement le zai amélioré. « Nous sommes 160 femmes dont 70% sont des déplacées internes, qui travaillent dans la transformation et nous affichons une ferme volonté de produire et dans la dynamique de l’offensive agricole», a indiqué la présidente du centre. Avant d’ajouter, « la question de l’eau étant une question préoccupante nous nous sommes mis à l’école de sa conservation et de sa gestion optimale pour une meilleure productivité, tel que le zaï amélioré ». Cette technique tient selonle technicien supérieur de l’hydraulique et de l’équipement rural, aménagistes en conservation des eaux et de sols, Ouedraogo Yaya, à la formation de banquettes entre les lignes de sorte  que ces banquettes soient des ouvrages de retenue des eaux de ruissellement et d’élongation du temps d’écoulement de ces eaux sur mon champ. «En outre des bassins peuvent être construits afin de stocker les eaux de ruissellement », a précisé Ouedraogo Yaya. Avec cette « armée » le CIAD, lance un appel afin d’acquérir des lopins de terre à la disposition de ses membres pour exploitation.

                                                                                          M’Tinda Beogo