0 3 minutes 1 an

La ministre de la Solidarité, de l’Action humanitaire, de la Réconciliation nationale, du Genre et de la Famille, Nandy Somé, a officiellement lancé la compétition en art culinaire de la 20e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC), le lundi 1er mai 2023 à Bobo-Dioulasso. Ce sont au total, 44 candidats venus de toutes les régions du Burkina Faso qui vont rivaliser avec différents mets locaux.

La Semaine nationale de la culture (SNC), c’est aussi un espace dédié à la promotion et la valorisation des mets locaux. A cette 20e édition de la SNC Bobo 2023, ils sont nombreux les candidats venus de toutes les régions du Burkina Faso pour présenter divers mets locaux en art culinaire. Des plats lourds et légers, des boissons faites à base de produits locaux et des desserts, sont en compétition pour le meilleur cordon bleu de cette édition de résilience de la fête de la culture. La ministre en charge de l’action humanitaire, Nandy Somé, après l’ouverture officielle de la compétition, le lundi 1er mai 2023, a félicité les candidats.  Selon elle, leur travail de créativité et d’inspiration va permettre de découvrir et de déguster des plats faits à partir des produits locaux. « La valorisation de la culture burkinabé passe nécessairement par la valorisation des plats locaux », s’est-elle convaincue. Pour espérer être sur le podium de ce concours d’art culinaire au soir du 5 avril prochain, les candidats doivent ainsi faire preuve de créativité dans leurs présentations. Une dégustation de différents plats et de jus à cet effet a permis à Mme Somé et aux officiels de découvrir déjà les différents mets en concurrence. Satisfaite des propositions, la ministre appelle les populations à continuer de promouvoir les mets retenus dans leurs cérémonies, les fêtes et même dans les plats au quotidien.

Pour Joséphine Alhsel Pegoupa, candidate de la région du Centre, cette compétition est un canal de valorisation des produits locaux africains. Elle est venue dans la ville de Sya à la SNC 2023, dit-elle, pour faire connaitre « les produits qui sont négligés dans les repas au quotidien ». En attendant les délibérations, dame Pegoupa se dit confiante.

Fatoumata Raïssatou TOE