Le faso au monde
Le cheick soufi Moaze a célébré la naissance du prophète Mohamed ou le Maouloud dans la nuit du 5 au 6 octobre 2024, à Ouagadougou, sous le signe du respect mutuel et de la consolidation de la paix. Venus des quatre coins du Burkina, les […]
Le cheick soufi Moaze a célébré la naissance du prophète Mohamed ou le Maouloud dans la nuit du 5 au 6 octobre 2024, à Ouagadougou, sous le signe du respect mutuel et de la consolidation de la paix. Venus des quatre coins du Burkina, les […]
ReportageLe cheick soufi Moaze a célébré la naissance du prophète Mohamed ou le Maouloud dans la nuit du 5 au 6 octobre 2024, à Ouagadougou, sous le signe du respect mutuel et de la consolidation de la paix. Venus des quatre coins du Burkina, les fidèles musulmans ont répondu massivement présent à cette opportunité pour méditer sur la vie du Prophète et redoubler d’actes charitables sur les pas de l’exemple vertueux incarné par Mahomed. Le conférencier du jour, le cheick soufi moaze, a mis l’accent sur l’acceptation de l’autre malgré les différences, le rôle des guides spirituels, des autorités religieuses, coutumières et administratives dans la recherche de la paix, de la cohabitation pacifique et dans la consolidation de la stabilité sociale. D’après lui, les leaders religieux sont par excellence ceux qui sèment la graine de la mésentente communautaire. « Lorsqu’il y a discorde entre deux ou trois communautés, ce n’est pas la faute des disciples mais celle des autorités et des leaders religieux ; si ces derniers veulent la paix en Occident, en Orient, en Afrique et partout dans le monde, cette paix règnera », a-t-il expliqué. C’est pour cette raison que, d’après lui, il interpelle les leaders spirituels, les autorités religieuses, administratives et coutumières sur le rôle que chacun d’eux peut jouer à travers leurs actes et leurs paroles pour la paix et la consolidation de la cohésion sociale au Burkina Faso.
Représentant sa Majesté le Mogho Naaba, le Kamsonghin Naaba, a appelé les uns et les autres à jouer la balle de l’acceptation des différences, au respect mutuel et à l’écoute. « Au nom de sa majesté le Mogho Naaba, nous saluons de telles opportunités qui nous permettent d’appeler les burkinabè de tout bord au rassemblement et à l’acceptation de l’autre malgré nos différences, nous devons utiliser nos différences comme des atouts de brassage culturel et de complémentarité pour une paix durable », a-t-il insisté. Nuit, de prières et d’invocation, les prêches renvoient sur le bon exemple prôné par le coran. En effet, « nous devons prendre le comportement du prophète parmi sa communauté qui s’est appuyé sur des piliers fondamentaux comme la tolérance, l’acceptation de la différence et la paix », a conseillé le guide spirituel. Aussi, « nous ne pouvons pas être plus royaux que le roi, nous ne pouvons pas être plus croyants que le prophète », a déclaré cheick Moaze.
Nuit d’invocation et de prières, le conférencier du jour a fait des douas pour la paix dans le monde, la paix au Burkina Faso et pour la réussite de la mission de la transition dans notre pays.
José Marie
Afin de garantir le droit à l’information aux populations des villes et des campagnes du Burkina Faso, le gouvernement burkinabè, à travers le Ministère en charge de la Communication, apport un appui annuel sous forme de subvention sans discontinuité à la presse privée depuis 1997. […]
ReportageAfin de garantir le droit à l’information aux populations des villes et des campagnes du Burkina Faso, le gouvernement burkinabè, à travers le Ministère en charge de la Communication, apport un appui annuel sous forme de subvention sans discontinuité à la presse privée depuis 1997. La cérémonie de remise de chèques a eu lieu, le vendredi 27 septembre 2024, à Ouagadougou. Ainsi, deux cents (200) millions de francs CFA ont été alloués à 85 entreprises de presses privées, à l’Observatoire burkinabè des Médias (OBM) et à l’Association des Editeurs et Publicateurs de Journaux en Langues nationales (AEPJLN). Et au terme de la répartition, d’après le directeur général du Fonds d’Appui à la Presse privée (FAPP), les parts allouées vont d’un million cent dix-sept mille six cent quarante-sept (1 117 647) francs CFA à quatre millions deux cent cinquante-quatre mille neuf cent quarante-sept (4 254 947) francs CFA. M. bonzi a détaillé que cette répartition donne les montants suivants : 17 949 493 francs CFA pour les télévisions dont, 11 927 538 francs CFA pour les télévisions commerciales, 4 578 859 francs CFA pour les confessionnelles et les télévision associative se répartissent un montant de 1 443 096 francs CFA. La répartition au niveau des radions fait un cumule de 117 121 449 francs CFA dont 27 790 422 francs CFA en faveur des radios commerciales, 39 180 636 francs CFA pour les confessionnelles et 50 150 391 francs CFA pour les radios associatives. Les presses en ligne se voient octroyer la somme de 59.929.059 soit 28,91% du montant total. Enfin, l’OBM et l’AEPJLN reçoive chacun la somme de 4.000.000 FCFA.
L’objectif de cette subvention a souligné le Secrétaire général du ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Bètamou Fidèle Aymar Tamini est, d’accompagner les médias privés en contre partie du service public d’information qu’ils rendent. « Elle est une aide aux entreprises de presses privées », a-t-il indiqué. Il a salué les efforts consentis par ses structures bénéficiaires pour respecter les différents critères d’éligibilité. Car la mise en œuvre de la subvention 2024 a été confrontée à quelques difficultés relatives à l’application du nouvel arrêté conjoint 2023. Aussi, pour ne pas entraver la mise en œuvre de la subvention, « mon département a pris une circulaire pour déroger à une disposition portant sur l’obligation de fournir lors de la demande de subvention, la carte de presse des journalistes déclarés à la CNSS » a signifié Fidèle Tamini. Ce dernier a aussi donné une raison de la baisse des montants alloués. « Les difficultés que vivent le pays ont occasionné malheureusement et ce à notre corps défendant, une régulation du montant de la subvention octroyée », a expliqué le sg. Tout en encourageant les uns et les autres à faire un bon usage dans l’observance stricte de la règlementation en matière de dépenses publique ; le sg a souhaité que les bénéficiaires mettent à profit la formation qui leur a été donnée sur la production des pièces justificatives. Une donne selon lui qui rentre dans la dynamique de recherche de solutions quand au constat avéré de dépôt de pièces justificatives non conforme à la règlementation par les entreprises de presses privées bénéficiaires de la subvention depuis 2021. Aussi, Fidèle Tamini les encourage donc à plus de rigueur dans la production desdites pièces. Enfin, « le gouvernement salue le professionnalisme dont vous faites preuve dans votre ensemble et vous appelle tous à vous inscrire dans le mouvement d’ensemble de libération de notre pays lancée par les plus hautes autorités de ce pays », a conclu le sg.
M’Tinda Beogo
Mesdames et Messieurs, A l’instar de la Communauté internationale, le Burkina Faso célèbre ce 27 septembre, la 45ème édition de la Journée mondiale du tourisme. La célébration de cette journée est l’occasion de reconnaître l’importance du tourisme en tant qu’outil de dialogue interculturel, de consolidation […]
La TribuneMesdames et Messieurs,
A l’instar de la Communauté internationale, le Burkina Faso célèbre ce 27 septembre, la 45ème édition de la Journée mondiale du tourisme. La célébration de cette journée est l’occasion de reconnaître l’importance du tourisme en tant qu’outil de dialogue interculturel, de consolidation de la paix et de développement économique.
Cette année, la Journée mondiale du tourisme est placée sous un thème interpellateur « Tourisme et paix ». L’enjeu de ce thème est double. Il permet d’une part, d’aborder le tourisme comme instrument de promotion de la paix et d’autre part, de promouvoir la paix en tant que facteur indispensable de développement économique et social des destinations touristiques.
Le thème «Tourisme et paix » est un appel à l’action et une source d’inspiration pour une réflexion féconde en vue de faire du tourisme le principal vecteur de connaissance de l’autre, de compréhension et de mise en exergue de sa capacité inégalée à promouvoir la paix entre les peuples et les communautés.
Mesdames et Messieurs,
En cette journée solennelle, j’aimerais attirer votre attention sur l’évidence indéniable du tourisme qui peut nous aider à construire un meilleur avenir pour tous et bâtir une nation paisible et prospère.
Créateur de revenus et d’emplois, le secteur du tourisme, à l’échelle nationale comme partout dans le monde, demeure un puissant levier de développement économique.
Mesdames et Messieurs,
Permettez-moi aussi, de vous rappeler que le tourisme contribue à hauteur de 12% de Produit Intérieur Brut (PIB) mondial et compte 8% des emplois dans le monde.
Au-delà de sa grande capacité à soutenir le développement des territoires, le tourisme est un facteur de rapprochement humain car il permet à des peuples issus de différentes communautés ethnoculturelles et religieuses de se rencontrer, de mieux se connaître et de développer des liens de fraternité, pour bâtir la paix et la stabilité.
Mesdames et Messieurs,
Notre pays, dispose d’un patrimoine culturel et touristique riche et diversifié. Outre ses sites exceptionnels dont certains sont mondialement connus, notre pays possède également une grande variété de faune et de flore, ainsi qu’un parc hôtelier moderne qui ne cesse de se développer.
La richesse et la diversité de l’offre touristique originelle met en évidence les principaux atouts du pays et constituent des opportunités pour des potentiels investisseurs dans le secteur.
Mesdames et Messieurs,
En dépit de l’existence d’une riche offre touristique, l’arbre ne devra pas cacher la forêt.
En effet, la détérioration du climat sécuritaire dans la bande sahélienne a entrainé une baisse des recettes touristiques et du nombre des touristes internationaux.
Les remous en matière de sécurité et de sûreté sont des facteurs qui compromettent la viabilité du secteur du tourisme tant sur le plan national qu’international. Pour une destination touristique, la paix et la sécurité sont indispensables pour sa compétitivité et son attractivité.
Mesdames et Messieurs,
Notre pays, le Burkina Faso, pour demeurer une destination touristique compétitive a besoin de paix et de sécurité afin de restaurer la confiance des touristes et des investisseurs étrangers.
De ce fait, le retour de la paix et de la sécurité constitue une priorité pour le Gouvernement, et nous avons bon espoir d’une victoire et d’une reconquête totale de notre territoire national.
D’ores et déjà, je puis vous rassurer que les efforts menés par notre pays, par l’Alliance des Etats du Sahel (AES) pour s’attaquer aux problèmes de la paix et de la sécurité dans l’espace sahélien ont commencé à produire des résultats.
Mesdames et Messieurs,
Le secteur du tourisme traverse certes, des moments difficiles liés à la crise sécuritaire. Toutefois, l’heure n’est point au pessimisme mais plutôt à une synergie d’actions entre les différents acteurs de la chaine touristique pour une meilleure résilience.
Aussi, j’invite tous les opérateurs du secteur touristique de notre pays et les investisseurs internationaux à renforcer la collaboration pour un meilleur devenir du secteur du tourisme.
Mesdames et Messieurs,
Pour ce qui concerne le Gouvernement, je puis vous rassurer que nous continuions à défendre le tourisme comme moteur de changement positif et pilier de croissance économique de notre pays et mettrons en œuvre tous les moyens nécessaires pour aider à rétablir la confiance à l’égard des touristes étrangers et à relever et de manière efficace tous les défis auxquels le secteur est confronté.
Mesdames et Messieurs,
C’est sur ce sentier empreint d’espoir pour libérer notre pays de l’hydre terroriste et bâtir un secteur touristique national attractif, résilient et durable, que je souhaite à tous une bonne célébration de la Journée mondiale du tourisme.
Je vous remercie !
En prélude à la célébration de la 45e journée mondiale du tourisme, le ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme tient une exposition temporaire à travers la direction générale du tourisme sous le thème : « tourisme et paix ». Le vernissage de […]
ReportageEn prélude à la célébration de la 45e journée mondiale du tourisme, le ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme tient une exposition temporaire à travers la direction générale du tourisme sous le thème : « tourisme et paix ». Le vernissage de l’exposition sur les attraits touristiques du Burkina Faso a eu lieu ce mardi 24 septembre 2024, au musée national de Ouagadougou. Dans le contexte actuel selon le ministre d’Etat, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Rimtalba jean Emmanuel Ouedraogo, cette exposition transporte dans l’univers ou le binôme tourisme et paix entretient une relation mutuellement bénéfique qui est de nature à renforcer l’attractivité et la compétitivité de la destination Burkina Faso. Aussi, présentée sur deux tableaux, cette exposition temporaire présente à sa première partie des données statistiques du secteur touristique du Burkina, ses attraits et sites touristiques majeurs. Dans cette même partie, on découvre les quatre zones touristiques du pays que sont, le centre, le sahel, l’est et l’ouest. Quant à la seconde partie, elle présente les valeurs essentielles au développement du tourisme et à la promotion de la paix. En accueillant cette exposition temporaire, le musée national réaffirme ainsi son identité qui est de promouvoir la paix à travers le tourisme et la culture en accueillant cette exposition, d’après le ministre en charge du tourisme. « Cette exposition temporaire, nous rappelle le rôle catalyseur du tourisme en faveur de la paix, de la réconciliation et de la compréhension entre les nations », a souligné Jean Emmanuel Ouedraogo. Avant de confier que la scène décrite à l’occasion de cette exposition, dépeint l’une des principales forces du tourisme qui est de rapprocher les personnes dans un cadre dépourvu d’hostilités.
Le tourisme comme facteur de la recherche de la paix
Il s’agira d’après la directrice générale du tourisme, Madame Ouedraogo/Ilboudo Monique de montrer aux visiteurs à travers exposition qu’au-delà de son agréable capacité de contribution au développement économique le tourisme est un facteur de rattachement social permettant aux divers peuples quel qu’ils soient et d’où qu’ils viennent de se rencontrer de mieux se connaitre et de tisser des liens d’amitié facteur de paix et de stabilité et de cohésion sociale. Selon elle, la sécurité et la sureté demeurent des facteurs fondamentaux pour une destination touristique qui se veut compétitive et attractive. Aussi, elle a soutenu que la présente exposition vise à présenter le tourisme comme facteur de la recherche de la paix dans ce contexte sécuritaire qui est le nôtre. « Les éléments de cette exposition propose de rappeler les valeurs cardinales qui soutendent le vivre-ensemble dans nos communautés », a révélé mme la dg. Pour elle, « l’objectif de cette exposition est de mettre en lumière la contribution du tourisme à la promotion et à la consolidation de la paix et de souligner le rôle indispensable de la paix pour un tourisme durable et prospère », a-t-elle appuyé. C’est aussi l’occasion du ministre de souligner que dans un contexte comme le nôtre, marqué par le spectre de l’hydre terroriste, il est temps de rappeler que le tourisme se fonde également sur des dimensions comme la justice sociale, les droits humains, l’équité économique et le développement durable.
M’Tinda Beogo
Dans l’optique d’améliorer la qualité de l’offre des établissements touristiques d’hébergement et des restaurations de tourisme, il est mis en place une commission nationale de classements de ces sites touristiques. Cette commission dont les travaux ont repris en 2023 après une rupture, a pour rôle […]
ReportageDans l’optique d’améliorer la qualité de l’offre des établissements touristiques d’hébergement et des restaurations de tourisme, il est mis en place une commission nationale de classements de ces sites touristiques. Cette commission dont les travaux ont repris en 2023 après une rupture, a pour rôle en plus de la quête du professionnalisme dans les services, de favoriser l’appropriation de la règlementation touristique. Ainsi, le secrétaire général du ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Bètamou Fidèle Aymar Tamini a procédé à l’installation de cette commission nationale composée de 16 personnes dont une présidente, un superviseur, deux secrétaires de séance, deux rapporteurs et 10 membres, ce lundi, 23 septembre 2024, à Ouagadougou.
Equipe pluridisciplinaire, cette commission a en son sein des cadres de la fonction publique issus des départements en charge du tourisme, de la culture, du commerce, de l’environnement, de la sécurité, de l’hygiène publique et du ministère de l’habitat. Durant son mandat de trois ans, la commission nationale d’après Fidèle Tamini a la lourde responsabilité d’évaluer les entreprises touristiques et de délibérer sur leur qualité conformément aux normes en vigueur. Il a aussi rappelé que l’objectif visé par la création de cette commission.
« Les résultats de vos travaux devront concourir d’une part à l’amélioration de l’image de marque de notre pays, le Burkina Faso et d’autre part, à l’accroissement du niveau de professionnalisme au sein des établissements touristiques afin de rendre plus agréable le séjour des visiteurs et consommateurs de produits touristiques », a-t-il soutenu. Car, le diagnostic établi dans le cadre de la Stratégie nationale de la Culture et du Tourisme (SNCT) révèle une faiblesse dans le professionnalisme et l’appropriation de la règlementation touristique par les acteurs du secteur. En effet, en 2021, d’après Fidèle Tamini, sur un potentiel de 1255 établissements touristiques d’hébergement et 449 restaurants de tourisme susceptibles d’être classés ou reclassés, seulement 67 ont été audités en vue de leur classement ou reclassement catégoriel. Aussi, pour la directrice générale du tourisme et par ailleurs présidente de ladite commission, Ouédraogo/ Ilboudo Monique, il s’agira pour la commission de vérifier que les établissements touristiques d’hébergement et de restauration respectent les normes préétablis au niveau international.
Elle a aussi précisé que l’attribution de cette commission s’est élargie avec la prise en compte de la restauration. « L’innovation dans le cadre de l’attribution de cette commission nationale c’est la prise en compte désormais des restaurants de tourisme afin de veiller à l’amélioration de la qualité qui n’étaient pas jadis classés », a souligné la présidente de la commission. Renvoyant la commission à ses tâches, M.Tamini a adressé à ses membres ses encouragements et les a invités à accomplir leur mission avec dévouement, en toute indépendance, empreint d’impartialité et de responsabilité.
Plamine KIE
A la faveur de la de la célébration de la 6e édition du Prix national de l’entrepreneur touristique, le ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme a convié les acteurs à réfléchir sur l’impact du tourisme sur la valorisation de […]
ReportageA la faveur de la de la célébration de la 6e édition du Prix national de l’entrepreneur touristique, le ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme a convié les acteurs à réfléchir sur l’impact du tourisme sur la valorisation de la diversité culturelle et le rôle du tourisme culturel dans le rapprochement et la compréhension mutuelle entre les communautés, le jeudi 19 septembre 2024, au musée national de Ouagadougou. Placée sous le thème : « Tourisme et diversité culturelle, facteurs de rapprochement de communautés », cette rencontre selon la secrétaire générale adjointe, Adama Segda, est une occasion de sensibiliser sur la diversité culturelle burkinabè, son importance pour la cohésion, la paix, le vivre ensemble et le développement du pays. Elle a ajouté que ce cadre représente une opportunité pour les acteurs du secteur du tourisme d’échanger et de faire des propositions pour un mieux vivre-ensemble fondé sur des valeurs culturelles. Aussi le thème principal de cette rencontre a été développé par le directeur général de l’école nationale de l’administration et de magistrature (ENAM), Jacob Yarabatioula.
Ce dernier a relevé que le tourisme pourrait être un facteur de rapprochement des communautés, un outil de règlement des problèmes de cohésion sociale et du vivre-ensemble au Burkina Faso. En outre, il a souligné que le tourisme permet de rentrer en contact avec d’autres communautés un pont qui selon lui, favorise une compréhension mutuelle des cultures et par la même occasion il permet de lever des préjugés sur les manières de vivre des uns et des autres. « Le tourisme a une capacité de rassemblement en témoigne les grands évènements comme le SIAO, le FESPACO qui drainent un grand nombre de public », a-t-il soutenu. Afin de favoriser une large réflexion sur le thème central, deux sous-thèmes ont été livrés par d’éminentes personnalités. Basile Bazongo s’est penché sur le « Tourisme et la valorisation de la diversité culturelle » et Dr Soumaïla Naré, quant à lui a livré sa communication autour de « Contribution du tourisme culturel à la cohésion sociale ».
José Marie
L’athlète burkinabè, champion du monde de Log-Lift, Iron BB, à l’état civil Cheick Ahmed Ah-Hassan Sanou est arrivé dans d’après midi de ce mardi 17 septembre 2024, à Ouagadougou. On se souvient de son sacre du 7 septembre dernier à Birmingham, en Angleterre, à l’occasion […]
ReportageL’athlète burkinabè, champion du monde de Log-Lift, Iron BB, à l’état civil Cheick Ahmed Ah-Hassan Sanou est arrivé dans d’après midi de ce mardi 17 septembre 2024, à Ouagadougou. On se souvient de son sacre du 7 septembre dernier à Birmingham, en Angleterre, à l’occasion du World Log Lift. En effet, il a donné de l’émotion à toute une nation lorsqu’il a réussi a soulevé la célèbre bûche de 231 kg au-dessus de ses épaules. Un exploit salué par une foule totalement conquise et en liesse, car le natif de Bobo-Dioulasso vient de soulever une charge de 231 kg, synonyme de nouveau record du monde qu’il détenait depuis octobre dernier. Au-delà de cette performance historique, le colosse burkinabè de 180 kg est champion du monde de cette discipline pour la 6e fois.
10 jours après ce sacre il regagne le bercail où il est accueilli en héros. Une délégation gouvernementale conduite par le ministre d’État, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, assisté naturellement de son collègue du sport, Anuuyirtole Roland Somda étaient sur le tarmac de l’aéroport international de Ouagadougou, pour l’accueillir. A l’issue de cet accueil institutionnel le champion a eu droit à un bain de foule de la part de ses fans. Ces derniers, visiblement sont impatients d’entamer une parade à travers la ville.
M’Tinda Beogo
Les différents prix officiels et spéciaux relevés à 1.000.000 F CFA, des trophées entre autres et les dates du 19 et du 20 retenues respectivement pour l’organisation d’un panel sur le thème de cette 6e édition : « Tourisme et diversité culturelle, facteurs de rapprochement de communautés » […]
ReportageLes différents prix officiels et spéciaux relevés à 1.000.000 F CFA, des trophées entre autres et les dates du 19 et du 20 retenues respectivement pour l’organisation d’un panel sur le thème de cette 6e édition : « Tourisme et diversité culturelle, facteurs de rapprochement de communautés » au musée national et la tenue de la nuit de l’entrepreneur touristique, sont les principaux attraits de cette nuit consacrée aux acteurs du tourisme. L’information a été livrée par le président du comité d’organisation, Fidèle Aimar Tamini, secrétaire général du ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, au cours d’une conférence de presse, le 17 septembre 2024, à Ouagadougou. Aussi, Fidèle Tamini a indiqué que la tenue de ce prix national qui promeuve l’entrepreneur touristique est marquée par 2 phases, à savoir la phase préparatoire et la tenue de la soirée de récompenses des lauréats. La phase préparatoire complètement achevée, qui concerne selon lui, l’étape de l’enregistrement de 230 inscriptions repartis sur les 4 catégories dont, 87 établissements touristiques d’hébergement, 94 restaurants de tourisme, 25 agences de voyages et de tourisme et 24 guides de tourisme. Ensuite la phase de présélection qui a permis selon lui, d’en retenir 50 entreprises touristiques. Et « à l’issue à l’issue des travaux d’évaluation effectués par les jurys dans les catégories hébergement, restauration, voyages et circuits touristiques, et guidage touristique 16 entreprises et professionnels du tourisme ont été retenus », a déclaré Fidèle Tamini. A l’entendre, à 2 jours des évènements, le comité d’organisation s’attèle à la finalisation de la phase 2, qui s’articule autour de l’organisation du panel sur le thème de l’édition et de la nuit des récompenses. Le sg a aussi rappelé que l’institution de ce prix vise à inciter l’amélioration de la qualité des services fournis par les entrepreneurs touristiques et à susciter des vocations dans l’entrepreneuriat touristique ainsi que l’investissement dans ce secteur porteur. Un mécanisme incitateur a été mis en place d’après la directrice générale du Tourisme, madame Monique Ilboudo afin de contribuer à la valorisation de notre patrimoine culturel et touristique. « Dans la catégorie restauration un accent est mis sur les menus à base de mets locaux et l’effectivité de l’organisation des circuits touristiques au niveau de la catégorie voyage », a-t-elle précisé. Cette valorisation est aussi effective à l’égard des lauréats à travers un accompagnement de renforcement de capacité. Elle en a pour preuve, le lauréat de l’édition précédente en guidage touristique qui a bénéficié de formation en renforcement de capacité au Mali.
Tout en invitant les uns et les autres à s’investir dans le tourisme interne et à profiter des prix promotionnels dû à la grande saison du tourisme interne, le sg du ministère a confié qu’en perspectives l’organisation de cette nuit pourrait être tournante. « Nous envisageons l’organisation tournante de cette cérémonie de promotion des acteurs touristiques de notre pays au cours des prochaines éditions et Bobo-Dioulasso pourrait être la ville qui abritera la 7e édition », a-t-il espéré.
José Marie