Le faso au monde
Le cheick soufi Moaze a célébré la naissance du prophète Mohamed ou le Maouloud dans la nuit du 5 au 6 octobre 2024, à Ouagadougou, sous le signe du respect mutuel et de la consolidation de la paix. Venus des quatre coins du Burkina, les […]
Les chercheurs en sciences agronomique et pastorale au Burkina Faso, assurent leur pertinente participation depuis plusieurs années mettent à la disposition des producteurs des semences améliorées de plantes de qualité adaptées à nos conditions agro-climatiques. A l’occasion de la 15e de la foire aux semences, […]
La Tribune Non classéLes chercheurs en sciences agronomique et pastorale au Burkina Faso, assurent leur pertinente participation depuis plusieurs années mettent à la disposition des producteurs des semences améliorées de plantes de qualité adaptées à nos conditions agro-climatiques.
A l’occasion de la 15e de la foire aux semences, qui se tient du 31 mai au 3 juin 2024, à Ouagadougou sous le thème : « contribution des semences améliorées à l’atteinte des objectifs de l’offensive agro pastoral et halieutique dans le contexte de crise sécuritaire et alimentaire », l’Institut de l’environnement et de recherches agricoles (INERA), accompagne les producteurs agro-pastoraux avec des semences de variétés améliorés de plantes.
La cérémonie d’ouverture de cette rencontre annuelle des acteurs du monde sylvo-agro pastoral était patronnée par le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation le Pf Ardjima Thiombiano et coparrainées par les ministres en charge de l’agriculture Ismaël Sombié et de celui en charge du commerce, Serges Poda.
Le rôle essentiel de la recherche et de l’innovation d’après le patron de la cérémonie, le Pr Ardjima Tiombiano, c’est de trouver des solutions aux nombreux défis et aux nombreuses contraintes de développement auxquelles font face la société.
« En lien avec l’offensive agro-pastorale et halieutique, le monde de la recherche est plus qu’interpellé aujourd’hui pour l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire, un des principes cardinal des plus hautes autorités de notre pays », a-t-il soutenu. Plaidant pour un secteur de recherches avant-gardiste, le ministre Thiombiano a souhaité que le monde de la recherche et de l’innovation développe des initiatives qui permettent un accroissement de la production des semences de pré-base, et de base de variétés améliorées de plantes.
Pour le ministre en charge de la recherche, cela s’accompagne naturellement avec un renforcement des capacités des producteurs de semences certifiées afin de mettre à la disposition des producteurs des semences de qualité adaptées à nos conditions écologiques. « C’est justement dans cette dynamique que l’année dernière le ministère en charge de l’enseignement supérieur a initié et mis en œuvre le projet d’incubation de Bagré pôle au profit d’étudiants en fin de cycle. Dans cette dynamique, l’INERA a bénéficié d’un appui en équipement à l’INERA, à savoir 7 tracteurs équipés.
Tout en remerciant cet accompagnement de l’initiative présidentielle, le directeur de l’INERA, Drissa Sérémé a souligné que la foire représente bien plus qu’un simple évènement commercial. « C’est une célébration de notre patrimoine agricole. Une occasion unique de partager nos connaissances, nos expériences et nos innovation afin d’inciter les producteurs à utiliser d’avantage des semences de variétés améliorées dans le but d’assurer une meilleure productivité agricole », a-t-il indiqué.
« Pour une meilleure appropriation des résultats des travaux de recherches et au regard de la place stratégique des semences il est impérieux que la prochaine édition de la foire aux semences soit un évènement national et non un évènement tout simplement limité à l’INERA », a souhaité Ardjima Thiombiano. Aussi, il a proposé que cette foire aux semences soit dorénavant un évènement à caractère national et tournante à travers les régions, dans le souci selon lui de réunir tous les acteurs de la recherche dans le domaine agricole et pastorale.
M’Tinda Beogo
Pour une fois dans l’histoire du Burkina Faso, une journée a été dédiée aux coutumes et aux traditions. Dorénavant il sera tenu au pays des hommes intègres, à chaque 15 mai, la journée des coutumes et des traditions (JCT). Sa Majesté le Mogho Naaba Baongo, […]
Educt-culture La TribunePour une fois dans l’histoire du Burkina Faso, une journée a été dédiée aux coutumes et aux traditions. Dorénavant il sera tenu au pays des hommes intègres, à chaque 15 mai, la journée des coutumes et des traditions (JCT). Sa Majesté le Mogho Naaba Baongo, a présidé la commémoration de cette journée dans le royaume de Ouagadougou, placée sous le thème : « Naab a Zid-Wendé neb paga tenga ou l’osmose des croyances des Gens de la terre et des Gens du pouvoir ».
A Ouagadougou elle s’est déroulée en plusieurs activités. D’abord il y a eu le « Yiusgu » spécial, ou la sortie particulière de sa majesté le Mogho Naaba Baongo. En effet, très tôt dans la matinée du 15 mai, le Mogho Naaba est sortie recevoir l’allégeance de ses ministres et notables. Pour l’occasion ces derniers ont venus souhaiter une bonne célébration de la fête des coutumes et des traditions, lui souhaiter une longe vie et une bonne pluviométrie pour cette saison pluvieuse qui débute et un retour de la paix au pays. Ces souhaits ont été mis en sollicitations à l’endroit de Dieu et des mânes de nos ancêtres à l’occasion de la seconde activité.
A l’issue du yiusgu, Sa Majesté a remis à tour de rôle un bélier et deux coqs blancs au Wogdogo Naaba, au tensoaba, au Kadiog Naaba et au Bag Naaba. « Ces animaux serviront de sacrifices afin que la paix reviennent au pays, qu’il y ait plus de joie que de peines et une bonne saisons de pluie au Faso », a confié le Ouidi Naaba Kiba, un des ministres de sa majesté et par ailleurs le président du comité d’organisation.
A la suite du rituel des sacrifices, s’est tenue la conférence publique. Dès l’entame des communications, sa majesté le Mogho Naaba par la voix du Ouidi Naaba, a remercié le gouvernement de la transition pour avoir accepté l’institution de cette de cette journée hautement symbolique pour eux, chefs coutumiers. A cet effet, sa majesté le Mogho Naaba a remis une attestation de reconnaissance au Président de la transition, Ibrahim Traoré.
Prenant la parole au nom de Sa Majesté, le Ouidi Naaba a déclaré que cette journée ne devrait pas être une occasion de non-respect des autres religions car l’exemple reçu de nos devanciers est le bon vivre-ensemble dans la communauté. Elle est aussi, d’après lui une interpellation à l’enseignement aux bonnes mœurs de nos enfants. « Cette journée est un cadre de réflexions, une tribune de dialogue inter-religieux qui contribue à la cohésion sociale », a dit le Gouverneur de la région du Centre, Abdoulaye Bassinga.
De la part de ce dernier, la JCT, est une occasion de revivre et de citer l’histoire à la jeune génération pour un plus de considération à nos coutumes et à nos traditions. Aussi la première commination définissait les concepts de coutumes et de la tradition. Livrée par le Bend Naaba, ce dernier a fait savoir que lorsqu’on évoque les coutumes, on parle aussi de ce que nous sommes nés trouver. « Il peut être par rapport à un individu, une communauté ou une nation », a-t-il expliqué.
Avant de dire que contrairement les traditions font partie de ce qui existe sans que l’on ne puisse en savoir les origines, comme les naissances, la mort, la chefferie. « La tradition est loin d’être une religion », a conclu le Bend Naaba. Par la suite le professeur Albert Ouedraogo, les docteurs Vincent Sedego et Patrice Kouraogo, et le Ouidi Naaba, sous la modération du Sao Naaba Kango ont tour à tour livré leur communication.
Cette première journée des coutumes et des traditions s’est terminée par des moments de réjouissances ponctués par des prestations d’artistes de la musique traditionnelle. Dont, Nana Bibata artiste musicienne traditionnelle et promotrice de la nuit des chefs coutumiers qui a manifesté sa joie. Pour elle cette journée vient corriger un tort.
M’Tinda Beogo
Dans la dynamique des journées nationales d’engagement patriotiques et de participation citoyenne, la jeunesse de Wobregré du rond-point Song-Siida s’investit dans la propreté. En effet soucieux d’un environnement sain, elle a organisé une journée de salubrité dans la matinée du dimanche, 12 mai 2024 au […]
Educt-culture La TribuneDans la dynamique des journées nationales d’engagement patriotiques et de participation citoyenne, la jeunesse de Wobregré du rond-point Song-Siida s’investit dans la propreté. En effet soucieux d’un environnement sain, elle a organisé une journée de salubrité dans la matinée du dimanche, 12 mai 2024 au sein du quartier. Partageant la même conviction, des riverains et autres sympathisants de la veille citoyenne se sont joints à la cause sociale afin de rendre Wobrègré propre et sain.
La propreté, selon Amidou Boudo, le responsable de la jeunesse du rond-point Song Siida, est le premier point d’appréciation d’une personne et de son cadre de vie. « C’est ainsi, qu’en plus de la veille citoyenne que nous tenons dans ce quartier, il nous est apparu important de le rendre propre en procédant à cette journée de salubrité», a confié Amidou Boudo.
C’est pour lui, un acte civique qui nécessite peu de moyen que de volonté et contribue à l’hygiène et à une bonne santé de la population. A l’occasion de cette journée, première du genre du rond-point Song Siida, des bacs à ordures ont été fixés à des coins de rue et au niveau du Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) du quartier.
« Nettoyer le quartier est une bonne chose mais il est aussi important de créer des endroits de collectes de ces ordures afin de permettre leur enlèvement », a-t-il ajouté. Organisée sur fonds propres, M. Boudo a rassuré que cette activité serait suivie d’autres au but de l’épanouissement de la population. Il a aussi profité de l’occasion pour lancer un appel à l’endroit de la jeunesse burkinabè, afin que celle-ci agisse davantage dans l’acte citoyen, chose selon lui qui participe plus à la conscientisation.
M’Tinda Beogo
En prélude à la commémoration de la journée des coutumes et des traditions, prévue pour le 15 mai prochain, le ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme, a ouvert le lundi 13 mai 2024, à Ouagadougou, un colloque sous le […]
Educt-culture La TribuneEn prélude à la commémoration de la journée des coutumes et des traditions, prévue pour le 15 mai prochain, le ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme, a ouvert le lundi 13 mai 2024, à Ouagadougou, un colloque sous le thème : « Spiritualité, traditions et pratiques coutumières au Burkina Faso ». Pour cette première, les travaux se tiendront du 13 au 14 mai 2024. En effet, en procédant à l’ouverture de ce colloque le ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouedraogo, a précisé que c’est la première fois que les coutumes et les traditions sont célébrées au Burkina Faso à travers une journée à elle dédiée. Ainsi le 15 mai se veut selon lui, un moment qui consacre le rapprochement d’un peuple envers ses valeurs authentiques, la communion entre le peuple et son passé.
M. le ministre a considéré que c’est un moment d’interactions avec les ancêtres tant par le biais des religions et des croyances traditionnelles que par le biais de diverses pratiques culturelles. Et le premier panéliste, Me Titinga Frédéric Pacéré de dire que la vie traditionnelle connait des formes d’expressions culturelles qui ne devraient pas être reléguées au rang de folklore. Aussi, il a soutenu que la vie en Afrique noire, la vie au Burkina Faso, ne se repose pas sur certaines valeurs excentriques, mais sur les valeurs de nos traditions et de nos coutumes. Pour lui, l’Afrique n’est par gérée par le politique. «L’Afrique est gérée par la culture, par le culturel. Et le Pr Joseph Ki-Zerbo a écrit au mogho par exemple : le roi règne et la culture gouverne », a-t-il appuyé.
Premier panéliste à ce colloque, Me Titinga Frédéric Pacéré a fait savoir que pour instituer cette journée, il a adressé au chef de l’Etat, Ibrahim Traoré sous forme d’un dossier de requête qui contient une trentaine de pages et des annexes d’une soixantaine de pages. Cet homme de culture, a révélé qu’il avait demandé deux jours pour être consacrés à la culture africaine dont l’un sera en mi-mai pour qu’avec les premières pluies on puisse recueillir les premières eaux pour solliciter aux mânes une bonne saison et l’autre le 20 janvier pour les remerciements.
Faisant un rappel historique Titinga Pacéré a souligné que Ouagadougou, pour symboliser tout le pays, a été pris par la colonisation en septembre 1896. Et en 1905, on a attribué les premiers jours fériés (Tabaski, Ramadan,Noël, Pâques …), des valeurs de la colonisation que des religions, à savoir l’Islam et le Christianisme. « Depuis 1905, jusqu’à cette année, il n’y avait rien sur la culture africaine. J’ai dit qu’il faut quand même faire quelque chose », a confié Me Pacéré. Aussi, ce dernier a tenu a salué le gouvernement d’avoir accordé une journée dédiée à nos traditions.
M’Tinda Beogo
Une nouvelle donne dans le secteur de l’entrepreneuriat au Burkina Faso. Dans sa mission de contribuer au développement du secteur privé et à l’émergence d’un tissu de petites et moyennes entreprises (PME) burkinabè, le creuset de l’entrepreneuriat au Burkina Faso, l’Agence de financement et de […]
Educt-culture La TribuneUne nouvelle donne dans le secteur de l’entrepreneuriat au Burkina Faso. Dans sa mission de contribuer au développement du secteur privé et à l’émergence d’un tissu de petites et moyennes entreprises (PME) burkinabè, le creuset de l’entrepreneuriat au Burkina Faso, l’Agence de financement et de promotion des petites et moyennes entreprises (AFP-PME), met deux produits à leur intention.
La présentation de ces produits à savoir, le capital-risque et la franchise de distribution, s’est faite à travers une conférence de presse tenue, le 13 mai 2024, à Ouagadougou. A travers ces deux produits, le Directeur général de l’AFP-PME, Issa Traoré a confié que son agence met à la disposition des pme, un nouveau système avantageux de financement et un appui dans l’écoulement des produits. Ces produits, a-t-il rappelé concourent à l’épanouissement des pme voire du secteur économique burkinabè.
Afin de venir à bout du difficile accès au crédit des projets portés surtout par les femmes et les jeunes, l’agence lance le capital-risque qui jouit de plusieurs avantages, d’après le DG. « Il permet de consolider les fonds propres sans augmenter l’endettement de l’entrepreneur et l’investisseur peut bénéficier des retours sur investissements », a souligné Issa Traoré. Avant d’expliquer que l’investisseur réalise des plus-values en cédant ses parts sociales aux créanciers ou à de nouveaux investisseurs.
Ensuite, M. Traoré a évoqué les difficultés liées à l’accès au marché. « Un des problèmes auquel est confronté les PME est l’accès au marché. En effet, beaucoup de PME ont des difficultés de faire référencer leurs produits auprès de la grande distribution », a –t-il déploré. Aussi, le premier responsable de l’agence de financement et de promotion des petites et moyennes entreprises, révèle la mise en place de la franchise de distribution. Elle consiste à mettre en place selon lui, des enseignes spécialisées dans la distribution des produits « made in Burkina ». Et à ce titre, « nous allons d’abord accompagner des distributeurs de produits locaux à devenir des franchiseurs, ensuite ces derniers seront accompagnés à développer et à animer leurs réseaux de franchises au pays qu’à l’international », a indiqué le directeur générale de l’agence.
L’octroi de ces produits de la part de Issa Traoré, suivront le processus d’un appel à candidature suivie de la sélection de projets. Ensuite, d’après DG, au bout du processus, la signature du contrat en ce qui concerne le capital-risque et l’accompagnement à développer les éléments fondamentaux de la franchise, pour ce qui est de la franchise de distribution.
Rendant hommage au monde de la presse, l’AFP-PME a institué d’après son directeur général, un prix spécial pour récompenser la meilleur œuvre journalistique sur l’entrepreneuriat et les pme aux prochains GALIAN. Profitant de cette occasion, Issa Traoré a rappelé qu’au cours des 10 dernières années, l’agence a mobilisé 15 milliards de francs CFA, pour financer 1400 projets et tenir de sessions de formations à l’intention de 22.000 acteurs des pme.
José Marie
Les rideaux de la 21e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) sont tombés ce samedi, 4 avril 2024 dans la ville de Sya. Cette cérémonie a été présidée par le Premier ministre, Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambèla, représentant le chef de l’Etat. […]
Educt-culture La TribuneLes rideaux de la 21e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) sont tombés ce samedi, 4 avril 2024 dans la ville de Sya. Cette cérémonie a été présidée par le Premier ministre, Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambèla, représentant le chef de l’Etat. Il a donné les 6 coups de balafon, la symbolique de la clôture de l’édition de la SNC en présence du Président de l’Assemblée législative de transition (ALT), Ousmane Bougouma et des membres du gouvernement.
Avant les coups de balafon, le palmarès des différentes compétitions en arts plastique, en arts culinaire, en sports traditionnels, en littérature et en arts du spectacle entre autre a été dévoilé. Et les différents lauréats ont été primés, ils ont reçu des attestations accompagnées de prix. La directrice générale de la SNC, Christiane Sanon, a indiqué que cette édition a eu un « franc succès », au regard de l’engouement suscité.
Elle a cité entre autres la mobilisation au grand prix national des arts et des lettres (GPNAL), aux plateaux off, au village des communautés et à la foire artisanale et commerciale. « La foire a connu une grande affluence que l’on pourrait estimer cette année à environ 300.000 visiteurs », s’est-elle réjouit. Une des innovations a-t-elle poursuivie est la participation des enfants à la SNC.
Le ministre de la communication, de la culture, des arts et du tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo qui a prononcé le discours du chef de l’Etat, a exprimé sa satisfaction quand a la réussite de l’évènement. « En attendant de faire un bilan de l’organisation, je pus vous rassurer que les innovations ont contribué à donner un éclat particulier à l’évènement. Et nous pouvons affirmer que nous avions gagné le pari de l’organisation », a soutenu Jean Emmanuel.
Le ministre Ouedraogo a aussi traduit sa reconnaissance à tous ceux qui ont contribué. Il s’agit des partenaires techniques et financiers, des pays voisins et amis du Burkina dont le Niger (pays invité d’honneur), des festivaliers, des artistes et professionnels du secteur de la culture, des différentes communautés ethnoculturelles, des FDS et VDP et des populations qui ont manifesté leur intérêt à la fête.
Il a aussi félicité les lauréats. « En tant que lauréats vous inscrivez vos noms sur la listes des personnages qui marqueront à jamais l’histoire de notre biennale », a-t-il déclaré à l’intention des différents lauréats de la 21ime édition de la SNC Bobo 2024. L’année 2024 marquant également les 40 ans d’existences de la SNC, le ministre en charge de la culture a laissé entendre que les réflexions menées à l’occasion de cette Edition permettront d’envisager les perspectives avec ses outils de fonctionnement nécessaires en vue de meilleurs performances. En attendant le ministre a annoncé la tenue de la 22ième édition de la SNC au cours du mois de mars en 2026.
M’Tinda Beogo
A quelques heures de la clôture de la 21ième édition de la semaine nationale de la culture (SNC), le comité national d’organisation rend hommage à ses partenaires. La cérémonie de reconnaissance aux partenaires intitulée, la nuit de partenaires s’est tenue le 3 mai 2024, à […]
Educt-culture La TribuneA quelques heures de la clôture de la 21ième édition de la semaine nationale de la culture (SNC), le comité national d’organisation rend hommage à ses partenaires. La cérémonie de reconnaissance aux partenaires intitulée, la nuit de partenaires s’est tenue le 3 mai 2024, à Bobo-Dioulasso. En tout 44 partenaires ont été remerciés et ils ont reçu par la même occasion des attestations de reconnaissance.
L’occasion était belle pour le ministre d’Etat, ministre de la communication, de la culture, des arts et du tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouedraogo de rendre hommage aux différents partenaires. Pour lui cette nuit des partenaires est un moment de gratitude à l’endroit des partenaires dont « la générosité et le soutien indéfectible permettent à notre secteur culturel de prospérer et de rayonner », a-t-il souligné. Cet engagement des partenaires au côté du secteur de la culture selon Jean Emmanuel, joue un rôle essentiel dans la préservation et la promotion du riche patrimoine culturel. « Et contribue au développement des expressions culturelles du pays des hommes intègres », a ajouté le ministre d’Etat.
Aussi, ce dernier a souligné que grâce aux soutiens financiers, logistiques et intellectuels de ces partenaires, cette 21e édition a pu se tenir malgré un contexte de morosité économique. Rimtalba Jean Emmanuel aussi s’est réjoui de savoir que la tenue de la SNC ait pu détecter des talents, soutenir des artistes émergents et créer un environnement de créativité.
C’est la preuve que, d’après lui, ensemble nous pouvons contribuer à construire un Burkina Faso nouveau où la culture est célébrée et protégée comme un pilier fondamental de notre identité culturelle de notre développement. De ce fait, le ministre en charge de la culture a souhaité que ce partenariat perdure. « Nous devons continuer à cultiver ce partenariat fructueux, explorer de nouvelles formes de collaboration et innover dans notre approche pour que notre culture rayonne davantage », a soutenu M. le ministre.
Léandre Kanikehi, le porte-parole des partenaires et représentant le directeur général de la Loterie nationale burkinabè (LONA), sponsor officiel de cette biennale de la culture, a remercié en retour les autorités et le comité national d’organisation pour avoir associer l’image des différentes structures partenaires à cette biennale.
Tout en promettant de poursuivre ce soutien M. kanikehi, a rappelé que la LONAB est au côté de la SNC depuis 4 décennies. Et pour lui, « la LONAB est une entreprise citoyenne et ne saurait rester en marge de cet évènement d’envergure nationale et internationale», a-t-il confié. Pour rappel la nationale des jeux du hasard a remis une enveloppe de 50 millions FCFA au comité national d’organisation de la 21e édition de la SNC.
Jean Emmanuel, a tenu à féliciter le comité national d’organisation, les autorités administratives, coutumières et religieuses et tous les acteurs qui ont contribué à la réussite de l’évènement.
José Marie
La 21ième édition de la Semaine nationale de la culture ferme ses portes ce samedi 4 mai dans la ville de Sya. En prélude à cet évènement, le vendredi 3 mai a été consacré à la remise des prix spéciaux. En tout 45 prix spéciaux […]
Educt-culture La TribuneLa 21ième édition de la Semaine nationale de la culture ferme ses portes ce samedi 4 mai dans la ville de Sya. En prélude à cet évènement, le vendredi 3 mai a été consacré à la remise des prix spéciaux. En tout 45 prix spéciaux d’une valeur totale de 15,4 millions ont été attribués à des lauréats dans 17 disciplines. Et ces prix vont de 300.000 à 1,5 million plus des trophées, des attestations et des gadgets.
Cette cérémonie de remise de prix spéciaux a été parrainée par le Président de l’Assemblée législative de la transition (ALT), Ousmane Bougouma qui a décerné deux prix spéciaux d’une valeur d’un million chacun dans la catégorie art et du spectacle dans les disciplines slam et vedette de la chanson traditionnelle. Au nombre des donateurs on compte des départements ministériels, des structures publiques et privées et des organismes internationaux.
Le ministre d’Etat, ministre de la communication, de la culture, des arts et du tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouedraogo, a salué cette mobilisation des partenaires, toute chose qui traduit selon lui, leur adhésion à la valorisation de la culture. « Le secteur de la culture a besoin d’un soutien de tous les partenaires », a-t-il soutenu.
« En décernant des prix aux lauréats, vous contribuez à la promotion de la culture, socle de notre cohésion sociale », a dit le président de l’ALT, Ousmane Bougouma. Il a, aussi rendu hommage aux partenaires et dit compter sur leur bonne volonté pour les éditions à venir. Le parrain de la cérémonie a rappelé qu’en instituant les prix spéciaux, le comité nationale d’organisation crée un cadre pour reconnaitre le mérite des troupes et des acteurs culturels.
Avant d’ajouter que cette cérémonie est le manifeste de la gratitude du comité d’organisation aux donateurs engagés pour la valorisation du patrimoine culturel burkinabè. A l’intention des lauréats, le président de l’ALT, Ousmane Bougouma, leur a adressé ses félicitations pour leurs œuvres dans un environnement parfois difficile. Il a aussi a rassuré de son engagement à soutenir toute initiative pour le triomphe de la culture burkinabè.
José Marie
A chaque édition de la Semaine nationale de la culture (SNC), des acteurs culturels et des partenaires reçoivent des décorations. Aussi, le vendredi 3 mai 2024, le ministère de la communication, de la culture, des arts et des lettres a décoré 27 acteurs culturels, à […]
Educt-culture La TribuneA chaque édition de la Semaine nationale de la culture (SNC), des acteurs culturels et des partenaires reçoivent des décorations. Aussi, le vendredi 3 mai 2024, le ministère de la communication, de la culture, des arts et des lettres a décoré 27 acteurs culturels, à Bobo-Dioulasso. Dont, un dans l’Ordre de l’Etalon au grade d’officier et 26 récipiendaires dans l’Ordre spécifique des arts, des lettres et de la communication. Le ministre en charge de la culture du Niger, le colonel-major, Abdourahamane Amadou, a été fait à titre exceptionnel, officier de l’Ordre de l’Etalon.
De la part, du ministre d’Etat, ministre de la communication, de la culture, de arts et du tourisme, Rimtalba Jean Emmabuel Ouedraogo, cette reconnaissance, à l’endroit du ministre nigérien, traduit selon le ministre d’Etat, l’engagement commun du Niger et du Burkina, au rayonnement de la culture au sein de l’Alliance des Etats du Sahel (AES). Parmi les récipiendaires, des visages bien connus du monde de la culture et des affaires. Des hommes d’affaires comme Lassiné Diawara et Al Hassane Siénou, par ailleurs parrain de l’édition précédente de la SNC ont été fait chevalier de l’ordre du mérité. De même que le promoteur de Miss université, Honoré Bambara.
Egalement le parrain artistique de cette 21ie édition, le malien Cheick Tidiane Seck, a été élevé à titre exceptionnel au grade de chevalier de l’ordre du mérité, de la communication, des arts et des lettres avec agrafe musique. « Ces reconnaissances de la nation doivent être perçue comme le couronnement du don de soi et de l’ardeur au travail des personnes que nous que nous célébrons aujourd’hui », a souligné le ministre d’Etat. Aussi, il a insisté que ces distinctions sont le symbole de la satisfaction de l’Etat vis-à-vis des services rendus et, en même temps qu’elle interpelle sur leur engagement futur, les convient à demeurer des modèles en incarnant leurs valeurs de probité et de sacrifice pour la nation.
Quant au porte-parole des récipiendaires, Al Hassane Siénou, il a appuyé qu’il est du devoir des acteurs économiques de soutenir la culture et de la valoriser comme un moteur de croissance et d’innovation. « Ces décorations sont un honneur à tous ceux qui œuvrent pour le rayonnement de notre patrimoine culturel, qu’ils soient artistes, entrepreneurs et simples passionnés », a-t-il indiqué. Il a, par la même occasion réaffirmer l’engagement de tous les acteurs à faire de la culture un moteur de progrès et de rayonnement du pays. C’est au tour de Jean Emmanuel de leur demander d’être à la hauteur de cette reconnaissance par un engagement constant, de rester mobiliser et d’être des exemples pour le rayonnement de la culture au Burkina Faso et dans l’AES.
Le ministre Emmanuel a profité de l’occasion pour rassurés les acteurs et partenaires qui accompagnent le ministère depuis toujours et qui méritaient de faire partie de ces récipiendaires qu’ils ne seront ni oubliés ni abandonnés. Aussi, il réitérer sa profonde reconnaissance et sa grande fierté à l’ensemble des acteurs pour leur sacrifice consenti à tous les niveaux en vue d’une réussite de la culturelle de notre pays.
M’Tinda Beogo
L’expression plurielle de la culture est une réalité à l’occasion de la Semaine nationale de la culture (SNC). Et la 21ie de la SNC Bobo 2024 ne déroge pas à la règle. Et le village des communautés mis en place à l’occasion de cette édition […]
Educt-culture La TribuneL’expression plurielle de la culture est une réalité à l’occasion de la Semaine nationale de la culture (SNC). Et la 21ie de la SNC Bobo 2024 ne déroge pas à la règle. Et le village des communautés mis en place à l’occasion de cette édition regorge plus d’une quarantaine de communautés étrangères et burkinabè. Dont on trouve la communauté Djan. Venus du Ghana au XVIIIie siècle, en 1770, on les rencontre d’après Sié Edourd Kam, le représentant de la communauté, dans les localités de Diébougou, de Dolo, de Solodjigui, de Bondigui (région du Sud-Ouest) entre autres.
Aussi, dans leur stand logé dans le village des communautés, de nombreux objets traditionnels, culturels et d’arts à valeurs de pièces de musée y sont exposés. Avec fierté, monsieur Kam nous parle du « Taon », un outil conçu à base de liane et de cordons à peau de gros ruminant. Jouant un double rôle social dans la communauté Djan, il affiche l’image d’une figure géométrique, un carré rallongé de demi-cercles sur ses 4 côtés dont opposés en position convers.
A vue d’œil, il donne l’image d’un harnais. Témoin de civilisation, joui d’une double valeur sociale chez les Djan. En effet, « l’un de ses rôles est d’être utilisé comme un moyen de transport de bois de chauffe et l’autre rôle est qu’il intervient dans le processus de détermination de la cause réelle de la mort d’un des leur », a révélé le représentant de la communauté. Pour lui, il est une pièce maîtresse de l’exécution du rituel des morts.
C’est ainsi qu’il affirme que la SNC est une tribune qui leur permet et sans doute à d’autre communautés aussi de parler de leur patrimoine culturelle. Car d’après lui cet objet, même s’il est toujours utilisé pour le rituel des morts, tant à être méconnu à cause des moyens de transport modernes aussi bien que le « Nahoun », la meule qui est remplacée par le moulin. « Bien de choses ancestrales sont à communiquer à la jeune génération et la SNC en est un canal », a-t-il dit. La biennale de la culture reste pour lui une rencontre culturelle très importante car elle permet aux différentes cultures de se brasser, et offre une tribune de partage de connaissances. « La SNC est un sous l’arbre à palabre, elle est une rencontre générationnelle et nous donne l’occasion de transmettre le savoir à la jeune génération », a-t-il souligné.
José Marie