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La photographie à l’ère du numérique

La 7ième édition de la rencontre internationale de la photographie de Ouagadougou, focal d’Afrique s’est tenue du 21 au 26 novembre 2022, sous le thème : « la photographie en Afrique à l’ère du numérique : opportunités et menaces », à Ouagadougou

Lancée le 21 novembre sous le thème : « la photographie en Afrique à l’ère du numérique : opportunités et menaces », les rideaux de la 7ième édition de la rencontre internationale de la photographie, Focal d’Afrique sont tombées le 26 novembre 2022 à Ouagadougou. Comme à l’accoutumée le festival a pris fin à l’issue de sa soirée de récompenses et d’hommage.

Ainsi, sur 11 œuvres en compétition, Saturnin Adebo, photographe du Benin remporte le Focal d’or avec ses œuvres illustrant l’architecture coloniale. « Mes photographies montrent le modèle de construction sous la colonisation certes, bien différent de celui de nos jours, et ces images relèvent aussi implicitement l’histoire de l’érection de chacun de ses murs », a révélé Saturnin.

Le Focal d’argent a été remporté par la photographie des danseurs du Boulkiemdé de Iréné Korbeogo du Burkina Faso et Mariam Niaré du Mali avec sa photographie de l’héritage repars avec le bronze. Cette rencontre internationale de la photographie selon le directeur du festival, Ibrahim Nitiéma alias paparazzi, placée sous le signe de la résilience a tenu toutes ses promesse. « En plus du concours, 58 œuvres de 12 nationalités différentes ont été exposées et 34 stagiaires ont été formés au métier de la photographie », a confié le directeur du festival. Pour lui, face à l’évolution des outils de travail et le format du produit, ajoutés à la technologie de l’information et de la communication, une nouvelle option du travail devenait une nécessité à savoir la création en photographie. « Il faut arriver à sortir du carcan des photographies ordinaires et prendre l’option de la photographie artistique, mais cela implique qu’une formation et une compétitivité soient de mises, c’est à ce titre que des conditions doivent être mises pour la pérennisation de cette initiative louable », a souligné le parrain artistique du festival, Harandane Dicko, photographe malien de renommée internationale

. C’est dans cet esprit de soutenir le festival pour l’attente de ses objectifs que la PDG de l’entreprise SIME (Service immobilier mobilier équipement), madame Kotima Roamba a accepté parrainer cette activité. « La photographie nous révèle et situe mieux certains aspects de l’histoire et nous avons trouvé juste de soutenir ce festival qui apporte un plus en la profession et la photographie, en plus d’écrire l’histoire participe au développement socioéconomique », a soutenue Kotima Roamba.

Une vue d’esprit partagée par le parrain, Moumounou Gnessien. Selon le Secrétaire général du ministère de la culture, des arts, du tourisme et de la communication, Fidel Taminin, représentant monsieur le ministre, l’activité est à encourager car selon lui, elle épouse les objectifs visés par le ministère à travers sa mission de formation et de communication sur l’image du Burkina. « Le ministère marque sa disponibilité pour l’accompagnement de telle initiative », a-t-il indiqué.

Focal d’Afrique est aussi une vitrine d’hommage et de reconnaissances à l’endroit de personnes qui ont œuvré en leur manière pour l’évolution du métier. Ainsi, en plus des trophées spéciaux décernés à des professionnels, Romain Ouedraogo et Feu Sekouba Sawadogo ont reçu respectivement le focal d’honneur et le focal d’hommage.

                                                                                        Tinda Béogo