Le faso au monde
Le cheick soufi Moaze a célébré la naissance du prophète Mohamed ou le Maouloud dans la nuit du 5 au 6 octobre 2024, à Ouagadougou, sous le signe du respect mutuel et de la consolidation de la paix. Venus des quatre coins du Burkina, les […]
Selon l’évolution des statistiques du secteur touristique, les nationaux constituent plus de 98% des personnes pratiquant le tourisme au Burkina Faso. Un phénomène qui, selon le ministre d’Etat, ministre de la Communication, de la Culture, des Art et du Tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouedraogo, présente […]
ReportageSelon l’évolution des statistiques du secteur touristique, les nationaux constituent plus de 98% des personnes pratiquant le tourisme au Burkina Faso. Un phénomène qui, selon le ministre d’Etat, ministre de la Communication, de la Culture, des Art et du Tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouedraogo, présente des perspectives d’accroissement avec le développement d’une offre touristique urbaine ainsi que l’émergence d’une classe sociale citadine, instruite, mieux nantie et encline à la pratique de loisirs ludiques et plein air. C’est donc, dans l’optique d’accroître l’offre touristique en vue de l’adapter à une cette nouvelle donne que le ministère en charge du tourisme a mis en place, le Programme de Renforcement du Pôle touristique du Centre (PRPT/Centre). A entendre le ministre, en charge du tourisme, c’est dans ce sens que la réalisation d’un complexe touristique de loisirs à proximité de la capitale, a été initiée. « Ce projet vise à capter cette clientèle urbaine de plus en plus intéressée au tourisme eu aux loisirs. Ainsi, le choix a été porté sur le site de Bigtogo à une trentaine de kilomètre de Ouagadougou, dans la commune rurale de Pabré », a-t-il notifié. Aussi, Jean Emmanuel a effectué une visite dans la matinée du mercredi 11 septembre 2024, sur les lieux. Il s’agit particulièrement des sites préhistoriques d’extraction de minerais de fer, du marigot aux crocodiles sacrés et des anciennes sépultures notamment, les jarres funéraires. L’objectif global de ce projet selon le chef du département en charge du tourisme, est de réaliser un parc d’attraction sur le site de Bigtogo en vue de renforcer la contribution du secteur du tourisme à la création d’emplois et de richesses. « Il s’agira entre autres, d’assurer la conservation et la protection du patrimoine naturel et culturel du site, d’améliorer la visibilité de l’offre touristique locale et de développer un pôle d’attraction touristique et de compétitivité économique autour du site », a expliqué M. le ministre.
Un investissement de plus de 92 milliards F CFA
La mise en œuvre du projet repose sur deux composantes selon Jean Emmanuel. « La première est l’amélioration et la mise en valeur du site, avec des réalisations telles que, les voiries d’accès, un hôtel 4 étoiles et des bungalows, une piscine olympique et la stabilisation des berges du cours d’eau », a-t-il précisé. Avant d’ajouter que de la deuxième composante, est celle de la gestion et de l’exploitation du site avec le recrutement et la formation du personnel, la mobilisation des ressources financières ainsi que le suivi et le contrôle des travaux de réalisation du projet, entre autres. Cet investissement selon le ministre d’Etat, nécessitera plus de 92 milliards F CFA à réaliser en partenariat public-privé (PPP). Un projet dont la réalisation fait déjà la fierté de la communauté de Bigtogo. D’où son chef, Naaba Boulga de rassurer le gouvernement de la disponibilité de sa communauté, à accompagner la réalisation effective de ce projet qui sera bénéfique pour sa localité et pour le pays. Ce dernier, a fait part à son hôte du jour, de sa préoccupation. En effet, Naaba Boulga a déploré la vente de terres qui constitue une menace pour la préservation de la biodiversité de Bigtogo.
Notant cette préoccupation et tout en saluant leur résilience et leur engagement dans la préservation de ces lieux historiques en dépit des répressions foncières que subit le Burkina, Jean Emmanuel Ouedraogo a rassuré la population de Bigtogo de la détermination de son département à faire en sorte que les travaux puissent démarrer le plus tôt possible.
M’Tinda Beogo
Du miel ou du sucre accompagné d’autres ingrédients selon son goût dans une solution à base de pain de singe et de goyave, voilà la recette de la meilleure boisson de la 21e édition de la Semaine nationale de la culture Bobo 2024.En effet, ce […]
ReportageDu miel ou du sucre accompagné d’autres ingrédients selon son goût dans une solution à base de pain de singe et de goyave, voilà la recette de la meilleure boisson de la 21e édition de la Semaine nationale de la culture Bobo 2024.En effet, ce cocktail a remporté le Grand Prix national des Arts et des Lettres (GPNAL) de la discipline boisson, dans la catégorie art culinaire à la SNC Bobo 2024.Fait à base de produits locaux, ce cocktail est doté selon son promoteur, Rogomnooma Urbain Gildas Ouedraogo,d’un goût rafraîchissant et appétissant. Il est à consommer de préférence après le repas dans la journée et le soir car elle contribue à une bonne récupération pendant le sommeil, selon lui. Ainsi, après Téwendé Alphonsine Yougbaré, du Kouritenga, lauréate à l’édition précédente avec son Diim Koom, c’est Gildas Ouedraogo, candidat de la province de l’Oubritenga et seul homme de la compétition dans la catégorie artculinaire qui est le lauréat dans cette discipline. «J’ai cette joie et ce sentiment d’un devoir accompli qui m’animent avec ce prix obtenu à l’issue de cette prestigieuse tribune d’évaluation telle que la SNC », a célébré le lauréat. Cette distinction selon lui, le réconforte dans son intention de conquérir le marché national et international avec une bonne gamme de variétés de jus de fruits à base de produits locaux. D’après Gildas, la recette de ce cocktail est l’aboutissement de plusieurs recherches personnelles auxquelles il s’est consacré. En plus de ses recherches, il avoue qu’il a bénéficié de formations et de conseils appliqués auprès de sa mère, Conseimbo Félicité qui excelle dans la préparation de cocktail. A entendre le directeur provincial de la Culture, des Arts et du Tourisme, de la province de l’Oubritenga, Emmanuel Compaoré, ce sacre fait la fierté de toute la province. « Il est le fruit de l’effort, d’un travail abattu à travers un accompagnent technique et en ressources », a-t-il précisé. La province est honorée d’autant plus qu’en plus de ce premier prix, 3 autres distinctions viennent s’ajouter d’après M. Compaoré. En effet, le Beng falé enrichi (haricot enrichi) de mme Conseimbo T Donald, obtient le troisième prix dans la discipline plat lourd, la troupe Warba de Tamissi, gagne le deuxième prix en danse traditionnelle pool adulte et le prix spécial des Nations unies pour le Développement a été décerné à l’artiste Ilboudo Aleila en slam.
Cependant, d’après le directeur provincial, au-delà des efforts consentis par tous, des difficultés existent malheureusement et impactent sur la créativité des artistes. A côté des effets pervers de la crise sécuritaire et alimentaire, il faut ajouter les préoccupations d’ordre structurel rencontrées tels que le vieillissement des artistes et les conflits de génération qui subsistent au sein des acteurs de la culture sans oublier la difficile mobilisation des ressources financières, selon Emmanuel Compaoré. « La cherté de nos produits est la conséquence de l’explosion des prix de la matière première du fait de la crise sécuritaire et alimentaire sans oublier les coûts des outils de productions », a déploré Gildas Ouedraogo. Avant de précisé que l’autre épine reste l’appropriation de la marque, car selon lui, le processus de labélisation des produits nécessite des fortes sommes. A cet effet, il a insisté à ce qu’il y ait assouplissement des charges réclamées.
Il faut repenser le financement de la culture
Aussi, dans la dynamique d’une meilleure production, Gildas Ouedraogo, sollicite un accompagnement technique et un soutien adéquat. Abondant dans le même ordre d’idées, M. Compaoré lance un appel en général, à l’endroit des autorités, des décideurs à s’investir de mieux en mieux dans la culture, car les acteurs culturels en ont besoin. « L’économie de la culture pourrait ne pas être palpable mais on ne perd jamais en y investissant car elle est d’une contribution énorme en faveur de la cohésion sociale », a-t-il soutenu. Et particulièrement, à l’endroit de Gildas Ouédraogo, le dp en charge de la culture sollicite un accompagnement pour la réussite de son projet. Afin, Emmanuel conseille de repenser le financement de la culture, en misant avant tout sur l’initiation des acteurs culturels en vue d’une saine organisation des activités culturelles et touristiques car, leur manque de connaissances se manifeste malheureusement sur la mauvaise gestion des fonds alloués.
Agé de 26 ans, lejeune entrepreneur ambitieux, Rogomnooma Urbain Gildas Ouedraogo avoue qu’il pourrait prendre part à la prochaine édition mais, d’après lui, l’objectif pour lui, n’est pas d’amasser des trophées mais de s’épanouir dans le métier. Anis, il a expliqué que cela se traduit par la création d’emplois à travers une unité de production qui prend en compte les recettes traditionnelles accompagnées aux saveurs modernes. Au-delà de la mise en place de la fabrique, le lauréat pense à la création d’un centre de formation afin de partager et de transférer ses connaissances en la matière. Aussi, avec samarque de fabrique, le Wend Kunni jus,il nourrit le rêve de conquérir le marché des jus avec différentes saveurs dans les quatre coins du Burkina Faso et dans le monde. Issue de la maison Wend kuuni transformation agro-alimentaire, Wend kuuni jus, propose des cartons de 24 bouteilles de 33cl, à 7.000 francs CFA, et aussi des cocktails à base de l’hibiscus, de la mangue, de l’ananas et du tamarin font partie de leurs productions, en attendant de proposer d’autres emballages.
José Marie
Dans l’optique de permettre aux acteurs du système statistique du tourisme à produire des données statistiques fiables et exhaustives sur le poids réel du secteur du tourisme dans l’économie nationale globale, conformément aux exigences des instances internationales du Tourisme que sont, l’Organisation mondiale du Tourisme […]
ReportageDans l’optique de permettre aux acteurs du système statistique du tourisme à produire des données statistiques fiables et exhaustives sur le poids réel du secteur du tourisme dans l’économie nationale globale, conformément aux exigences des instances internationales du Tourisme que sont, l’Organisation mondiale du Tourisme (OMT) et de l’ONU-Tourisme, un Comité Satellite du Tourisme Burkinabè (CST-B) a été mis en place en 2023. Dans le souci de prendre en compte tous les aspects de ce secteur, une cellule de pilotage interministériel conduit ce comité. Elle est composée de membres venant du ministère en charge des finances, de celui en charge de l’administration du territoire, de celui en charge de l’industrie, de celui en charge des infrastructures, de celui en charge de l’environnement et naturellement du ministère de la Communication de la Culture, des Arts et du Tourisme. Afin de faire le point du processus de sa mise en place, de présenter le plan d’action triennal des activités et d’adopter le programme de travail annuel de 2024, la cellule de pilotage a tenu sa première session le jeudi 5 septembre 2024 à Ouagadougou.
La mise en place du CST-B, selon le ministre d’Etat, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouedraogo, permettra d’une part de sonder avec plus de précision, la contribution du tourisme à la formation de la richesse nationale et à la création d’emplois et d’autre part, de disposer de données statistiques exhaustives et fiables à même d’orienter les planificateurs et les investisseurs. Premier du genre dans l’histoire du tourisme burkinabè selon le ministre d’Etat, le comité est un levier important pour la réalisation des objectifs de croissance durable, de résorption du chômage et de réduction de la pauvreté.
Aussi, Jean Emmanuel a félicité les partenaires techniques et financiers qui ont contribué à la tenue de cette activité, avant de lancer un appel aux participants de cette première session à apporter des observations utiles afin d’enrichir les documents soumis à leur appréciation. De la part de la directrice générale du Tourisme (DGT), Monique ILBOUDO, au sortir de cette rencontre les signaux sont dorénavant au vert afin de permettre au comité de fournir un travail de qualité pour une meilleure prise en compte du secteur touristique de notre pays.
José Marie
Des agents de la direction régionale de la région des Hauts Bassins du ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, ont effectué une sortie touristique dans la journée du 31 août 2024, dans les régions des Hauts-Bassins et des Cascades. […]
ReportageDes agents de la direction régionale de la région des Hauts Bassins du ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, ont effectué une sortie touristique dans la journée du 31 août 2024, dans les régions des Hauts-Bassins et des Cascades. La première étape de cette randonnée fut le mausolée Tiéfo Amoro à Noumoundara. Localité située à une vingtaine de kilomètres de Bobo-Dioulasso, les hôtes du jour, ont pris connaissance de l’histoire du 11e chef du peuple Tiefo de Noumoundara, Tiéfo Amoro (1840 à 1897. De son vrai nom, Amoro Ouattara, il a combattu Tiéba Traoré, Babemba Traoré et la fameuse bataille contre Samouri Touré. A son hommage, la place en face de la gare ferroviaire de Bobo-Dioulasso lui est dédiée.
A la suite de cette visite, l’équipe s’est déportée sur l’esplanade des pics de Sindou, dans la province de la Léraba (région des Cascades). Le plateau s’étendant sur près de 4 km2 et l’ascension sur les pics dont le plus haut sommet culmine à 470 mètres ont été les points attractifs des visiteurs. Ces derniers découvrent des merveilles de la nature. En effet, selon le guide Amara Ouattara, ces pics naturellement taillés font sortir des ressemblances avec des figures humaines, des emblèmes et des choses. En effet, on aperçoit sur ces « sculptures naturelles », le portrait des pharaons d’Egypte, celui de l’ancien président américain, Donald Trump et la carte de l’Afrique.D’après Amara ils forment une chaîne de montagnes dont une partie va jusqu’aux cascades de Karfiguela, aux Dômes de Fabedougou et à Dafra de Bobo-Dioulasso. L’autre partie quant à elle, selon toujours le guide, s’étend vers les falaises de Bandiagara au pays Dogon, au Mali. A l’entendre, ces pics sont nés du fait du retrait de la mer il y a environ 670 millions d’années.
Par la suite la délégation s’est dirigée sur les rives du lac Tingrela, le lac à hippopotames et une rive, où se tient de la pêche traditionnelle.
Cette sortie touristique a été appréciée par les agents. Et Marceline Eve Sanou de féliciter les initiateurs. Car pour elle, une telle activité permet de se connaître d’avantage, de nourrir la fraternité entre collègues et contribue à mieux faire connaître les sites physiquement.
Initiée par la direction régionale de l’Ouest de l’Office national de Tourisme burkinabè (ONTB), le directeur régional, Madi Zongo, a expliqué que cette activité entre dans le cadre de la grande saison du tourisme interne qui a été lancée dans le mois de juillet dernier par le ministère en charge du tourisme. « La grande saison du tourisme interne participe à la découverte du patrimoine touristique burkinabè », a-t-il indiqué. « C’est également une occasion de rassurer les uns et les autres que le pays des hommes intègres est toujours fréquentable et que les visites de sites se poursuivent sans crainte », a indiqué Madi Zongo. Des propos confirmés par Amara Ouattara. Ce dernier a confié que le taux des visites est en montée car les populations s’investissent dans la dynamique des sorties touristiques.
M’Tinda Beogo
Ayant bénéficiés d’une formation sur les enjeux et les techniques de reportage et d’enquête sur les effets du changement climatique, les crimes environnementaux et le développement durable, des journalistes défenseurs de l’environnement réunis sous le label « We are for green », ont initié une sortie éducative […]
ReportageAyant bénéficiés d’une formation sur les enjeux et les techniques de reportage et d’enquête sur les effets du changement climatique, les crimes environnementaux et le développement durable, des journalistes défenseurs de l’environnement réunis sous le label « We are for green », ont initié une sortie éducative et de reboisement, dans le Centre de Formation Agro-sylvo-pastoale du Larlé Naaba Tigré dans la commune de Dapelgo, (région du Plateau central), le samedi 24 août 2024. « La cause de l’environnement prend pied déjà par le reboisement et c’est ce qui nous a motivé à quitter nos différentes rédactions afin de mettre en terre des plants », a indiqué la porte-parole de l’initiative, Assanatou Traoré. Avant d’ajouter que, cette sortie de terrain qui permet de s’oxygéner, est avant tout une mise en pratique de la formation sur l’écologie, une prise de contact avec la réalité, aussi, de savoir ce qui peut être considéré comme crime environnemental et effets du changement climatique. Ainsi, des salles de classe, les hôtes du jour ont pris des notions sur les bonnes pratiques de l’élevage à l’étable des petits et grands ruminants et de la pisciculture en bassins et en cage flottantes, aussi ils ont été édifiés sur l’agriculture bio. Apportant sa contribution pour l’environnement « We are for green », a mis en terre à cette occasion une cinquantaine de plants composés d’arbres fructueux et à vertus thérapeutiques.
De la part de Joël Zoundi, communicateur du centre, « l’intérêt écologique de ce centre n’est plus à démonter », a-t-il souligné. Aussi, M. Zoundi a tenue a salué cette initiative des hommes et femmes de médias qui participe à la prise de conscience sur la question de l’environnement. « Cet acte nous réconforte dans ce que nous faisons », s’est-il exprimé. Tout en rendant un hommage au Larlé Naaba Tigré pour son engagement pour l’autosuffisance alimentaire et pour un environnement saint, Assanatou a tenu à féliciter ses collègues pour la mobilisation de ce jour et espérer la perpétuation d’une telle volonté.
José Marie
Dans l’optique de communiquer sur la bonne condition de vie actuelle des habitants des territoires appartenant maintenant à la Fédération de la Russie, la maison russe Burkina a initié une exposition photographie sous le thème : « les gens des nouvelles régions ». En effet, d’après l’ambassadeur de la […]
ReportageDans l’optique de communiquer sur la bonne condition de vie actuelle des habitants des territoires appartenant maintenant à la Fédération de la Russie, la maison russe Burkina a initié une exposition photographie sous le thème : « les gens des nouvelles régions ». En effet, d’après l’ambassadeur de la Russie au Burkina, Igor Hartynov, les Républiques populaires de Lougansk et de Donetsk, ainsi que les régions de Kherson et de Zaporizhzhya font partie intégrante de la Russie depuis le 30 septembre 2022, suite aux référendums qui ont été organisés dans ces régions du 23 au 27 septembre 2022. « Le Donbass et la Novorossiya sont des territoires historiques de la fédération de Russie et la Russie est disposée à créer dans ces régions des conditions d’une vie décente pour la population et en matière de production les résultats sont palpables », a indiqué l’ambassadeur.
Aussi, de la part de Sergey Karin mécanicien de la ville de Tokmak dans la région de Zaporizhzhya, la vie a changé avec l’arrivée des russes. « Nous ne subissons plus de tracasserie policières, les enfants vont à l’école, les retraités peuvent se nourrir décemment, des monuments qui ont été détruits sous l’emprise ukrainienne ont été restaurés et surtout la meilleure donne est que les médicaments sont devenus gratuits » peut-on lire sur sa page. L’eau potable est disponible H24 et les infrastructures routières sont améliorées d’après Alexander Unger, entrepreneur ville de Lougansk de la République populaire de Louhansk. Il a jouté que sous l’Ukraine toute la production a été asphyxiée et aujourd’hui tout est remis sur place et nous sommes fiers de savoir que nous sommes dans un Etat de droit. Ce dernier est fier de constater que des améliorations se poursuivent sur le plan social. « Nous nous souvenons du jour de vote de référendum, jour mémorable et pleine d’émotions car certains des nôtres avaient des larmes aux yeux car cela évoquait le retour à la maison », a laissé entendre Marianna Demidova, directrice d’école à Donetsk, dans la République de Donetsk. Selon elle de nouvelles perspectives s’ouvrent enfin pour les enseignants et les étudiants. Même son de cloche pour Sergey professeur de mathématiques, dans la ville de Génichesk, de la région de Kherson. « L’école, l’université, les musées et les parcs ont été restaurés dans la ville. Les salaires et les pensions ont subi une hausse et le choix des produits dans les magasins s’est élargi, un choix qui n’existait pas l’Ukraine » a-t-il dit.
L’amélioration de ces conditions de vie a suscité une mobilisation de ressources de la part de l’ambassadeur russe. En effet ce dernier a expliqué que la réunification de ces 2 républiques et de ces 2 régions à la fédération de Russie a permis une amélioration des conditions de vie leurs habitants. « Rien qu’en 2023, plus de 1,26 trillons de roubles ont été alloués à ces fins toutes sources confondues », a révélé Igor Hartynov. Avant d’ajouter que des chiffres tout aussi impressionnants sont prévues dans un plan quinquennal, 2025-2030 ». Ce programme est soutenu selon lui par des agences fédérales dont 26 entreprises publiques et 82 régions.
Cette exposition photographique d’après la directrice de la maison Russe Burkina, Eugénie Tikhonova, va continuer durant 72 heures à la médiathèque de Ouagadougou. Elle a annoncé que la maison Russe Burkina a, en perspectives d’autres évènements culturels russo-burkinabè.
José Marie
Le « parlement », l’œuvre lauréate en discipline batik de la 21e édition de la SNC
ReportageSur un fond bleu dégressif, se dégagent des visages à deux tons, des poignées de mains, des signes et une combinaison de couleurs le tout provenant du dessin et de la cire de bougie. Un tableau à la cotonnade dosé dans une teinture sous ses différents pigments. Intitulé, le « Parlement », l’œuvre a été classée première dans la discipline batik en la catégorie art plastique à la 21e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC Bobo 2024).
Cette production artistique est l’œuvre de l’artiste plasticien batikier, Evance W. Pitroipa. Cette production artistique selon lui, fait ressortir l’importance de l’union, du parlement et son rôle dans une société à travers deux tableaux. « Tandis que l’un met en lumière l’assemblée traditionnelle, le sous l’arbre à palabre, l’autre symbolise l’assemblée nationale ou le parlement moderne », a décrit l’artiste. Par cette œuvre, « je mets l’accent sur l’importance du parlement, de l’assemblée dont les orientations doivent refléter celles de tout un chacun et du peuple, c’est aussi une intention à faire comprendre la noble tâche que revêt le parlement dont le travail doit être en phase avec le souhait du peuple » a-t-développé. Pour ce sacre, Evance Pitroipa avoue que c’est un sentiment de joie, de fierté qui l’anime. D’après lui, ses participations infructueuses au cours des éditions de 2002, 2004, 2006, 2008, lui ont permis d’améliorer sa qualité de travail. Aussi, « J’éprouve un sentiment de satisfaction et de mérite », a confié le lauréat. « Evance est un jeune dynamique qui a l’amour du travail bien fait et son prix ne m’étonne pas et nous procure une fierté et un honneur à plus d’un titre d’autant plus que tous les 3 premiers prix dans cette discipline reviennent au Centrenational de formation en artisanat d’art – Birgui Julien Ouedraogo (CNFAA-BJO) », s’est réjoui Vincent Ouedraogo, artiste batikier et chef atelier du CNFAA-BJO.
Les 3 prix du centre
En effet, Saidou Tapsoba et Aimé Ouiya avec les œuvres respectives, « effort de guerre » et « vision commune », occupent la deuxième et la troisième place dans la même discipline, batik. « Cela nous va droit au cœur et reste une preuve manifeste que les artistes du centre ont du talent et travaillent énormément. On aurait souhaité en avoir plus mais s’adjuger les 3 prix au palmarès officiels dans la même discipline à une SNC, se fête et c’est même une fierté et un honneur pour le centre », s’est félicité le président de l’Association des artistes de la nouvelle génération (AANG), Abdoulaye kaboré, artiste sculpteur fondeur, et par ailleurs vice-président de la fédération nationale des arts plastiques et appliqués. « Il n’y a pas de secret en la matière si ce n’est le travail car tout effort se paie et nous osons espérer que cette prouesse de nos membres fera encore davantage de la visibilité au profit du centre », a ajouté Abdoulaye.
Issu d’une famille d’artistes, Evance W. Pitroipa semble être né avec un crayon à la main. En effet, déjà tout petit il n’a de cesse laisser des empreinte au sol à travers des dessins qu’il produisait tout le temps. C’était d’après son frère son passe-temps favori. En 1987, alors qu’il était en classe de sixième, il prit part à un concours de dessins initié par les nations unies où il sortit premier. Dès lors, son père dessinateur l’encourage et l’initie à certaines astuces. Piqué par le virus du dessin, il rendit visite à son frère cadet qui suivait une formation en peinture au Centre national d’artisanat (CNA) à l’époque. Et cela n’a fait qu’aiguiser sa passion pour l’art plastique. « Lorsque je suis arrivé au centre et que j’ai vu les ateliers et les artisans à l’œuvre je me suis intéressé et c’est ainsi que je me suis inscrit afin de suivre une formation d’un an en dessin », a révélé Evance. A partir de 1996, Evance se consacra entièrement au batik sous la conduite du formateur Amidou Sissao. « Je me suis perfectionné dans le dessin et prenant goût pour un autre corps de métier je me suis orienté plus tard au batik, un art semblable à quelque points près à la peinture », a confié l’artiste. D’après lui, la peinture est faite sur une toile et on y applique de la peinture tandis que le batik, lui est trempé dans de la teinture. Marié et père de 4 filles, Evance Pitroipa, confie que sa signature accompagne les œuvres qui traitent de la vie traditionnelle de l’abstrait mais aussi des figurines. Il avoue avoir beaucoup avec cet art qui nourrit son homme. « Avec le batik nous avons découvert d’autres horizons comme l’Europe à travers des formations dans des écoles et collèges, nous avons aussi produit à plusieurs reprises des expositions au Havre en France en Allemagne et en Afrique, où nous avons participé aux différentes foires contemporaines comme celle du Sénégal », a livré le lauréat.
Les artistes ont besoin de financement et d’assistance technique
Cependant, l’artiste reconnait que la crise sécuritaire et humanitaire que vit notre pays, prend en otage leur épanouissement et rend difficile la vie des artistes en général. « Dire que la culture a pris un coup suite au déficit sécuritaire est peu le dire, le constat il est là, nous manquons de visiteurs et les portes de l’extérieures nous sont fermées, plus de galerie, d’exposition ou de foire », a déploré le batikier. Selon lui, pour y remédier, il faut qu’il ait des expositions, des visites et des achats sans oublier le financement des projets culturels. En la matière, en dehors de la tribune qu’offre la SNC, l’Etat a mis en place le mécanisme d’acquisition des œuvres d’art. Pour Vincent Ouedraogo, les retombées de ce mécanisme sont jugées insignifiantes par rapport à la forte sollicitation des artistes. « Le mécanisme d’achat des œuvres d’art est une belle initiative mais au vu de l’immense sollicitation des artistes un effort supplémentaire est à faire », a jugé le chef d’atelier du centre. Pendant qu’il pose les traits d’une vanneuse, Vincent ajoute que les artistes ont besoin de financement mais aussi d’appui technique telle la formation et des opportunités d’affaires comme l’organisation des galeries nationales qu’internationales.
Afin de contribuer à l’amélioration de leurs conditions, les artistes du centre se sont réunis en association dénommée, Association des Artistes de la Nouvelle Génération (AANG), d’après Abdoulaye Kaboré, le président. « Cette structure associative dont le siège est au sein du CNFAA-BJO, compte 11 corps de métiers et a pour missions de contribuer à la promotion des artistes du centre et à la valorisation de leurs œuvres », a indiqué le président.
Pour sa part, le lauréat confie avoir une quinzaine d’œuvres déclarées au BBDA dont la Crise de la liberté, le duo musical et le brassage ethnique entre autres. Evance se dit être prêt pour les prochaines échéances de la SNC. Il rêve de pouvoir faire connaitre son art à travers des expositions dans le pays et sur le plan international.
José Marie
La « danse nocturne », 1er lauréat dans la discipline sculpture du GPNAL, SNC Bobo 2024
ReportageFruit d’une réflexion nourrie depuis l’enfance et rendu à travers la folie de l’art, « la danse nocturne », dans l’envolée d’une frénésie poétique moulue par le bronze, met à nue un pan de l’évolution des mœurs sous nos tropiques. Optant pour le teint dégradé, mimant la dépigmentation selon l’artiste, le premier point saillant de l’œuvre est une oreille humaine symbolisant d’après lui, la base de toute, sagesse à savoir l’écoute. La lobe de cette oreille dans un autre regard, est un croissant lunaire et en même temps, le valse d’une étoffe qu’une fille presque nue à la poitrine dénudée tire vers elle ; et c’est le second point saillant de l’œuvre. Le troisième quant à lui est caractérisé par un nez prononcé soutenu par une bouche largement ouverte, mimant la stupéfaction et le tout surplombé par une vue en alerte d’un œil. Ainsi, sans tabous et dans la fiction artistique, « la danse nocturne échauffe primo, les préoccupations sanitaires dues à la dépigmentation. Et secondo, elle épice la déviation vestimentaire osée et éhontée d’une partie de la junte féminine », déplore l’artiste sculpteur bronzier, Abdoul Karim Sana.
l’œuvre d’art est un reflet, un miroir de la société
Pour une première participation à la Semaine nationale de la culture, ce dernier, remporte avec son œuvre, « la danse nocturne », le Grand prix national des arts et des lettres (GPNAL), dans la discipline sculpture de la catégorie arts plastiques. « L’annonce m’a été faite alors que j’étais en partance pour une exposition en France et ce fut pour moi une surprise agréable, en un instant j’ai senti une fierté en moi que j’avais du mal à contenir », s’est exprimé l’artiste. « Décrocher une pareille distinction à cette prestigieuse manifestation culturelle nationale, qu’est la SNC te confère un grade en plus et la stimulation te gagne et cela donne libre cours à tes imaginations et c’est aussi le sentiment que le message est passé », a-t-il ajouté. En effet, selon Abdoul Karim, l’œuvre d’art est un reflet, un miroir de la société à travers laquelle un message de dénonciation, d’encouragement ou de félicité est couvé. « Par cette œuvre, j’ai mis en exergue avec des pigments locaux, une facette nauséabonde de l’évolution », a–t-il confié. 6 lauréats sur 9 à prendre nécessitent des sentiments de satisfaction d’après le Directeur provincial de la culture, des arts et du tourisme du Kadiogo, Barthélémy Kaboré. « On ne peut que s’en félicité avec un tel score obtenu à la SNC mais, le plus préoccupant pour nous c’est une participation exhaustive des artistes car elle est à mon avis, un atout pour une visibilité des artistes et de leurs œuvres ; du reste à cette 21e édition le Kadiogo a dominé le championnat en art plastique », s’est félicité le dp.
Adeptes de styles composés, il s’intéressa à l’art depuis sa classe de CE1 et en faisait une occupation à toute vacance scolaire lors desquelles il suivait des sessions de formation artistique au Centre National de Formation en Artisan d’Art-Birgui Julien Ouedraogo (CNFAA-BJO) ex (Centre National d’Artisanat). Débutant son apprentissage avec le formateur Yaya Siénou, il roula sa bosse dans plusieurs domaines et passa sous la coupe de 6 formateurs. « J’ai peaufiné ma pédagogie artistique avec monsieur Ali Nikiéma, sous sa conduite j’ai bénéficié d’une formation artistique appliquée ainsi que la technique des couleurs en bronze appelée la platine », a révélé Karim Sana. Avant d’ajouter que M. Nikiéma lui a permis d’intégrer le Village artisanal de Ouagadougou (VOA) en 2003, et de se consacrer dorénavant en tant qu’artiste, faute de moyens pour continuer ses études 3 ans après l’obtention du BEPC.
les artistes doivent avoir la possibilité de voyager à travers le monde
Créateur composite de figures, Abdoul Karin Sana se fait distingué en 2014, en remportant le premier prix au festival art vision avec « Volte-face ». Une composition de deux portraits humains aux traits distincts imageant le le ying et le yang, le bien (traits charmants) et le mal (visage de vampire aux crocs acérés). 4 ans auparavant (2010), sa lampe composée d’une poulotte vendeuse de lait dont les calebasses sont des porte-ampoules, reçoit le prix de la marraine au Salon international de l’art de Ouagadougou (SIAO). Abdoul Karim Sana a participé à des festivals à l’international. « J’ai représenté toute l’Afrique au cours du mois de mai 2024 et J’ai compéti avec une œuvre que j’ai dénommée l’oiseau migrateur », a-t-il.
Amoureux de mélange de thèmes, à travers cette œuvre, se dessine selon l’artiste, à la fois la carte de l’Afrique, un oiseau qui prend son envol, soutenus par une canne tenant le baluchon du voyageur. « D’où l’image de l’oiseau d’Afrique volant à la recherche d’un monde meilleur », a-t-il soutenu. L’œuvre d’après lui, soutien que les artistes doivent avoir la possibilité de voyager à travers le monde à l’image des oiseaux migratoires qui vont dans les quatre coins du monde sans obligation d’avoir de passeports et de visas, etc. Car, pour le lauréat, c’est l’une des préoccupations des artistes et qui freinent bien souvent leur élan, leur épanouissement. Aussi, se prononçant sur les difficultés, Abdoul Karim souligne le délai assez court (7 jours) imposé pour le dépôt de candidature à la SNC. « Pour cette édition j’ai eu la chance de participer car il n’y avait pas d’obligation de thème par rapport à des éditions antérieures où il y avait une imposition de thème ; aussi 7 jours ne suffisent pas à créer une œuvre suivant un mot d’ordre », a expliqué Karim. A côté de cette préoccupation d’ordre organisationnel, « notre secteur subi un coup en ce moment et qui malheureusement pousse certains artiste à l’abandon du métier. En effet, Abdoul Karim Sana a expliqué que le kilogramme de bronze qui se vendait entre 300 et 350 frs CFA il y a 20 ans de cela, se vend actuellement à environs 3000 frs CFA.
Père de 4 enfants dont une fille et 3 garçons, Sana rêve d’avoir un centre de formation afin d’initier la jeune génération aux métiers de l’art. Mais en attendant, il est dans la dynamique de la production d’un vernissage. « Je suis à 8 objets et j’espère avoir 10 afin de procéder à une exposition bientôt », a révélé Karim Sana. Sollicitant une revalorisation des droits de la part du Bureau burkinabè des Droits d’auteurs (BBDA), le lauréat prie pour une paix au pays des hommes intègres.
José Marie
Dans la dynamique de promouvoir le tourisme interne, une délégation du secrétariat général du ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, avec à sa tête le Secrétaire général du ministère, Fidèle Aymar Tamini, a effectué une sortie touristique sur les […]
ReportageDans la dynamique de promouvoir le tourisme interne, une délégation du secrétariat général du ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, avec à sa tête le Secrétaire général du ministère, Fidèle Aymar Tamini, a effectué une sortie touristique sur les sites des crocodiles sacrés de Bazoulé (commune de Tanghin-Dassouri) et sur le palais royal de Issouka (ville de Koudougou), le samedi 10 aout 2024. « Les crocodiles sacrés de Bazoulé constituent un symbole fort de notre patrimoine culturel et la préservation de ce site est essentielle et contribuera à la promotion du secteur touristique de la commune, de la région et de notre pays, le Burkina Faso », a indiqué Fidèle Aymar Tamini.
En effet, la première étape de cette excursion a été le site des crocodiles sacrés de Bazoulé. Une localité située dans la commune de Tanghin-Dassouri, à une vingtaine de kilomètres de la capitale, Ouagaodugou. La délégation a été impressionnée par la saine cohabitation entre les hommes et ses animaux régie depuis les temps ancestraux. L’histoire de ces animaux est intimement liée à celle de la communauté, faisant d’eux des animaux vénérés dans la localité. Sortant un à un de la mare, à l’appel du guide, dont les plus jeunes d’abord, les crocodiles atteignent docilement la rive. A l’écoute du guide, ces animaux sacrés se laissent observer et même toucher. C’est l’occasion de faire des photographies de souvenir avec eux pour certains membres de la délégation.
A l’issue de cette visite, le cap est mis sur la ville de koudougou, précisément au Maasmè, le palais royal de Issouka. Chaleureusement accueillie par le chef de Issouka, Naaba Saaga 1er, cette deuxième étape a été marquée par une visite du palais musée et d’une audience avec Naaba Saaga 1er. Construite selon le modèle de la voûte nubienne, Maasmè est un labyrinthe dont le décor rappelle la bâtisse grecque avec ses statues, sa peinture murale et cette verdure au pied de ses murs. L’histoire de l’origine de Koudougou est contée par le chef ainsi que celle de la royauté de Issouka. Saaga 1er n’a pas manqué de souligner à l’intention du SG, que cette initiative participe sans doute à la promotion du tourisme local. « Elle est un exemple à l’égard des autres ministères et institutions », a martelé le chef. Renchérissant sur ces propos, Fidèle Tamini, à son tour, a rendu hommage au chef. « Cette visite jouit d’une dimension symbolique, il s’agissait dans un premier temps de rendre hommage au Naaba Saaga 1er et dans un deuxième temps de partager avec lui la vision du ministère en trait à la promotion du tourisme interne au Burkina Faso. A l’issue de l’audience la délégation a procédé à la visite du palais parsemé de musées. Celui du textile, des objets historique de Koudougou, des parures de Naaba et des objets de femmes. De quoi émerveiller les hôtes du jour. « Ce matin nous avons été émerveillés par la diversité et l’originalité des objets historiques ; ce qui nous a permis d’avoir une idée de la vie des ancêtres de la ville du cavalier rouge », s’est exclamé le SG.
D’après ce dernier, cette sortie touristique a porté de bons fruits aux dires des uns et des autres. Elle s’inscrit selon lui dans la dynamique de la découverte de notre patrimoine culturel et de sa promotion.
M’Tinda Beogo
La secrétaire générale adjointe du Ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Adama Segda 1ere jumelle, a présidé la cérémonie de vernissage, « masques entre traditions et modernité » des frères Ouattara, au musée national de Ouagadougou, le jeudi 8 aout 2024. […]
ReportageLa secrétaire générale adjointe du Ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Adama Segda 1ere jumelle, a présidé la cérémonie de vernissage, « masques entre traditions et modernité » des frères Ouattara, au musée national de Ouagadougou, le jeudi 8 aout 2024. Artistes plasticiens, sculpteurs, autodidactes, experts en masques africains et chercheurs d’informations sur la symbolique des masques, des statues et tout autre objet animé par la voix, le geste ou la lumière, les frères Ouattara, Assane et Ousséni, exposent leurs œuvres au musée national. Cette exposition est le fruit d’un partenariat avec le musée qui, dans son plan de développement 2021-2025, met l’accent sur les expressions innovantes. « Résumant la symbolique des signes, des couleurs, du genre, de la posture et des âges, le masque joue un rôle primordial dans l’histoire africaine et au-delà des manifestations festives, il cristallise un moment cultuel dans les communautés africaines », ont indiqué les frères. Selon ces derniers, le choix de ce thème « masques entre tradition et modernité », est le vœu de faire comprendre à la génération actuelle africaine le rôle et l’importance des masques que certains considèrent à la limite tels de simples objets. Aussi, « cette exposition participe à la valorisation des œuvres artistiques et à la promotion des techniques et messages culturels », ont-ils ajouté. Pour Mme Segda, représentant monsieur le ministre d’Etat, en charge de la culture, cette exposition est un cours d’histoire car elle permet de découvrir le lien séculaire entre les hommes et les animaux ensuite celui qui les lie à la nature.
« Nous avons pu comprendre la valeur du lien social et spirituel entre la nature et nos ancêtres à travers ce travail de collecte et de reconstruction de masques des frères Ouattara Assane et Ousséni », a-t-elle soutenu. Toute chose qui contribue d’après elle, au respect de la nature et de l’homme, une valeur qui constitue le socle d’une cohésion sociale. Objet de langage social, le public présent a manifesté visiblement l’envie de satisfaire une avide curiosité. Aussi, les uns et les autres ont gardé une oreille attentive à l’histoire de chacun des masques.
Rendant hommage à ce travail artistiques ancré dans l’histoire de la civilisation des hommes, des frères Ouattara, le directeur général du musée national, Sabari Christian Dao, a souligné qu’il est du devoir du musée de donner vie à notre patrimoine culturel exceptionnel et de s’investir à ce qu’il soit à la portée de tout burkinabè et du monde.
M’Tinda Beogo